
The Neter Show
Introducing the dynamic duo of personalities, united by a shared vision to bring you the most authentic podcast experience imaginable. These two individuals combine their unique strengths and perspectives to deliver raw, honest, and unfiltered content.
All done in French!
Présentation d’un duo dynamique de personnalités, réuni par une vision commune: vous offrir l’expérience podcast la plus authentique qui soit. Ces deux voix unissent leurs forces et leurs perspectives uniques pour vous proposer un contenu brut, sincère et sans filtre.
The Neter Show
À l'ombre des médias: la voix des invisibles
Nous explorons la sous-représentation des Noirs dans les médias et ses conséquences sur la perception sociale et l'imaginaire collectif. Notre invitée Julie, journaliste et collaboratrice chez DigiCAN, partage son expérience personnelle et professionnelle dans un milieu où la diversité fait cruellement défaut.
À travers cette discussion riche et nuancée, nous questionnons notre responsabilité collective - producteurs comme consommateurs de contenu - dans la construction d'un paysage médiatique plus représentatif et équilibré. Car comme le dit si bien Teddy: "Être noir, c'est un acte politique."
Rejoignez-nous pour comprendre comment les représentations médiatiques façonnent nos perceptions et notre société.
Est-ce que tu penses que c'est le producteur de contenu qui fait le contenu ou c'est la personne qui consomme?
Donald:Toi, t'es dans ce milieu-là, donc, toi, forcément, tu sais un peu comment ça se passe. Mais pour le citoyen lambda?
Julie:Et je suis pas là pour casser du sucre sur eux. Ils font un bon travail, mais moi je trouve que ça manque en fait de la contradiction.
Donald:The Netter Show Good, good, good.
Teddy:Moi aussi je suis là, tu ne m'as pas demandé mais je te réponds, je suis là, je suis bien, je suis bien, c'est vrai, my bad, my bad, Il n'y a rien. Il n'y a rien, ce n'est pas grave, On est encore. En fait, on a réinvité une personne qui était déjà là avant Julie. Elle était déjà venue avec nous. On a fait un épisode ensemble. On voulait la réinviter justement pour parler d'un autre thème qu'on avait un peu abordé. Mais, julie, comment tu vas? Et merci encore d'être là.
Julie:Hello, merci pour l'invitation et contente d'être de retour.
Teddy:C'est bon ça, c'est bon. Ça, c'est bon, ça Do dis-moi, c'est quoi le thème aujourd'hui qu'on aimerait aborder? On va parler de tout ce qui est médias, médias avec Madame Julie, exactement. Merci Julie, encore de ton temps. La dernière fois que tu étais venu, on avait parlé d'intelligence artificielle. Il y a eu pas mal de retours.
Donald:On apprécie ça, merci encore c'était très intéressant, très, très intéressant, très très intéressant et, on espère, intéressant, très, très intéressant. Et on espère que tu t'es calmé un peu, j'espère aussi.
Teddy:Tu vois donc, là, cette fois-ci, on va en fait parler un peu plus de son parcours, parler plus un peu des médias. Mais en effet, tu t'étais présenté un petit peu. Toi tu fais des médias, t'as toujours su que tu faisais des médias, enfin que tu voulais être dans le monde du média. Donc, on va revenir un peu sur ça. Tu vois, parlons un peu de. Tu as dit que c'était une vocation, mais est-ce que tu as eu des et je le sais, on en a parlé en privé mais est-ce que tu as eu quand même des modèles ou des personnes qui t'ont dit qui t'extérieur?
Julie:Alors, en fait, pour vous expliquer, moi, les médias, j'ai mis mon pied dedans à l'âge de 17 ans, lors de mon premier stage, j'étais dans une boîte de production Et autour de moi. Je sais que les gens, en fait, ils ont des modèles, mettons, dans leur domaine, mais moi, je n'avais aucun, aucun modèle pour ça. Et la personne qui est devenue mon modèle, c'était mon responsable de stage, un journaliste que je veux dire. Son nom est Omarou Bari. J'ai trop aimé travailler avec lui. Il était très, très dur aussi, il était exigeant, mais j'ai vraiment aimé mon expérience. Puis, j'ai fait deux années de stage, pas en même temps, mais je veux dire j'avais fait en 2010 et en 2011. Et donc, c'est lui mon modèle.
Teddy:Et donc c'est lui mon modèle. D'accord, je vais juste revenir. En même temps, je vais en profiter pour donner mes chiffres. Tu vois, j'aime bien ça, mais tu as dit que tu n'avais pas de modèle. Est-ce que c'est peut-être dû au fait que je vais donner des chiffres, par exemple, en 2023, la population noire dans le monde de la télé, des films et médias.
Teddy:Donc, radio ne représente que 18% aux Etats-Unis. Si maintenant vous allez me dire ouais, c'est les Etats-Unis, ok, pas de problème. Si maintenant on va du côté européen, ça représente en Angleterre 1,5%. Si on va du côté ben, ça n'existe pas encore en France, ok, on le sait pourquoi. mais si on va du côté qui est un peu plus sur le continent européen, donc tu prends une globalité de ce qui est Italie, espagne, france, portugal, tout ça, La population noire ne représente que 3% des personnes que tu vois à l'écran ou que tu entends à la radio. Est-ce que c'est peut-être aussi pour ça que tu n'as pas eu de modèle quand tu as grandi.
Julie:Non, c'est vraiment ma personnalité, en fait. Je suis très exigeante. Et Non, c'est vraiment ma personnalité, en fait, je suis très exigeante. Et donc, il n'y a personne qui m'intéressait. Je n'étais fascinée par personne, peu importe la couleur de peau. Et par contre, mon père, lui, il aimait bien me comparer à une journaliste sur France 3. Je ne sais pas comment elle s'appelait, donc il m'appelait comme ça, et c'est pas.
Teddy:Toi, quand je te donne ces chiffres-là, est-ce que ça te choque? Parce que c'est vraiment très peu 18% aux Etats-Unis, 1,5% en Angleterre, 3% dans le reste de l'Europe, c'est bas, c'est très, très bas.
Donald:Non, c'est bas, ça me choque pas. Franchement, ces chiffres-là me choquent pas. Aujourd'hui, avec le développement d'internet et des réseaux, c'est que on a su créer nos propres médias. Exactement, je pense que dans tes fiches, je suis pas sûr que ça soit repris, parce que là, je pense que tu parles le plus des médias je parle vraiment télé, film et radio, je parle pas de podcast.
Teddy:En effet, non, non, ça me choque pas donc toi, c'est ça. Quand t' non, je ne parle pas de podcast, en effet, non, non, ça ne me choque pas. Ok, donc, toi, c'est ça. Donc, toi, tu t'es lancé. Donc, quand tu étais jeune, tu n'avais pas de problématiques Et c'était quoi ton regard sur les médias? de manière générale, tu disais que c'était un monde où, comment?
Julie:tu voyais les choses? en fait, jeune, je me disais que j'aimerais créer mon propre média. Ça veut dire que dans mon expérience, j'étais vraiment sur mon temps. Mais c'est pour ça que, quand j'avais cette expérience dans les autres, j'apprenais, j'observais qu'est-ce qu'il faut faire, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire, etc. Mais encore, je n'arrivais pas à trouver le média qui me fascinait. Je sais que vous connaissez ce média, mais je le dis ou pas?
Donald:Oui, bien sûr.
Julie:RMC. En fait, j'aimais bien RMC par rapport à l'émission Les.
Teddy:Grandes Gueules.
Julie:Mon père écoutait beaucoup ça. Puis, il y a beaucoup de débats. Moi, j'aimais bien ça, mais moi, je voulais quelque chose aussi qui représentait aussi ma vision des choses, Parce que Les Grand, grandes gueules, je trouve que c'est un peu biaisé, mais c'est normal, parce qu'il y a toujours une ligne éditoriale. Mais j'étais toujours dérangée, en fait, par les médias que j'écoutais ou que je suivais. Ça ne correspondait pas forcément à mes valeurs, ou, quand j'aimais bien un média, il y avait toujours quelque chose qui m'offensait, parce que, admettons, sur un tel sujet, ils vont traiter différemment à cause de leur point de vue. Puis, non, je ne sais pas, même pour les médias, je n'ai même pas d'exemple, je n'ai pas de repère.
Teddy:Mais, justement, tu parlais de la lignée du terroriste.
Julie:Est-ce que ça part du principe que, justement, parce que, justement, tu t'y reconnaissais pas ou pas du tout, alors je vais être honnête avec vous, ça serait plus facile de me situer à Montréal parce que, pour vous expliquer, quand on est plus jeune, en fait, on a, en tout cas moi, je me posais pas toutes ces est en plein dedans. Donc, c'est sûr que c'est en plus, c'est de la diversité, c'est de la c'est divertissement, donc, c'est sûr que ce n'était pas des questions que je me posais. Mais quand je suis arrivée à Montréal, en 2012, que j'ai repris mes études en journalisme, que je regardais un peu le monde enité, et surtout, je l'ai vu, pas seulement dans les médias, mais même au niveau de l'apprentissage, je veux dire dans les écoles. Nous, c'est pas les écoles, mais à l'université, l'uqam, c'était le programme de journalisme, c'est le programme, on va dire, le plus réputé à Montréal, même au Québec, parce que c'est là où les grands journalistes viennent de.
Julie:De ce programme, dans ma cohorte, il y avait 65 personnes. On n'était que deux noirs, donc moi, et une, en fait, qui venait. Je précise pourquoi je précise tout ça? parce que, vous allez comprendre, je suis rigolée Parce que je connais.
Teddy:l'histoire.
Julie:Il y a une qui vient d'Afrique, de Côte, d'ivoire, vraiment, tout droit de Côte d'Ivoire. Donc, elle avait l'accent, même, des fois, en hiver, elle mettait les tenues traditionnelles et tout, avec son manteau et des bottes, et je voyais qu'elle a été mise à part. C'est bizarre, parce que moi, comme j'avais l'accent français, les gens me considéraient plus Et, en fait, tout de suite, comme elle vient d'Afrique, ils vont penser qu'elle n'est pas éduquée ou qu'elle ne connaît pas ce qu'elle peut. Je veux dire, elle n'était pas super douée Que moi. On va dire ok, au moins elle est partie, elle vient de France, donc il y a un niveau. Mais en fait, elle était super intelligente, elle était grave intelligente. Et je, J'étais à un grand événement. Je travaillais dans un média, une centaine de personnes, une centaine de personnes, c'était comme pour célébrer, en fait, la fusion de deux grosses compagnies. Et je regardais autour de moi, mais j'étais la seule noire. Il y avait un métis et moi, j'étais la seule noire Et j'ai dit waouh, parmi 100 personnes, En tout cas moi.
Teddy:C'est une expérience, en fait, qui m'a un peu donné un goût amer avec les médias montréalais ok, ok, ok, mais par rapport justement à ce que tu dis, tu es en train de te dépeindre. Et, en effet, c'est vrai que la représentativité ici, je pense qu'elle est moindre, en tout cas, elle est encore plus basse qu'en France, mais est-ce que tu as été confronté à des stéréotypes? Tu vois donc de dire ouais, vas-y, le noir, il fait ci, la noire, elle fait ça. Admettons toi, comme t'es noire, on va t'envoyer traiter des sujets urbains.
Julie:Ouais, c'est sûr qu'en fait, quand t'es noire, tout de suite, on te dit tu vas traiter des sujets au niveau de la culture et qui touchent toujours les noirs. En fait, parce que même moi, à un moment en plus, c'est un cercle vicieux, parce que je me suis perdue dedans au début, parce que moi, j'aime bien toucher à tout, la politique et tout et en fait, j'ai l'impression qu'on me donnait pas ma chance dans les autres sujets.
Julie:Mais quand j'ai commencé à rentrer dans le média aujourd'hui donc, je suis collaboratrice avec DigiCAN, c'est un média afro-canadien Quand j'étais à DigiCAN, je ne touchais que des sujets qui touchaient les communautés noires, mais là, on était invité partout dans les grands événements. Mais quand j'étais avec les autres, on me donnait des petits sujets parce qu'on pensait que je n'étais pas capable de traiter ce sujet ou parce que, peut-être, j'avais pas le profil pour ce type de sujet. Donc, tout de suite, on préférait que moi. On me disait ouais, toi, c'est mieux que tu touches la culture ou tout ce qui touche les communautés noires. Et même, je vous donne un exemple, j'étais au Huffington Post et tout Huff Post Québec à l'époque, quand c'était ouvert, parce qu'ils ont fermé au Québec, je voulais toucher des sujets. Puis moi, on me donnait des petits sujets et tout puis, à un moment, pour faire mes preuves, je leur donnais des idées, mais ils n'étaient pas trop ouverts.
Donald:Et quand j'ai dit ah, je vais faire un truc avec Anthony Cavana, tout de suite, j'avais le profil, il voulait te mettre dans une case, il voulait pas te laisser l'opportunité et la chance de faire autre chose. Ouais, ouais, franchement, tu sais que ça me surprend même pas. C'est vraiment dommage que je dise ça, mais ça me surprend pas et c'est triste un peu parce que t'es quelqu'un qui a énormément de talent, je pense dans ce que tu fais. Comme tu l'as dit, c'est triste un peu parce que tu es quelqu'un qui a énormément de talent, je pense dans ce que tu fais et, comme tu l'as dit, c'est une vocation pour toi et tu as une certaine, tu as des années d'expérience et quand on a des trucs, certains sujets, je trouve ça dommage quoi mais toi, ta vision du journalisme, ta vision des médias, c'est quoi est-ce que?
Teddy:Mais toi, ta vision du journalisme, ta vision des médias, c'est quoi? Est-ce que t'es là pour retransmettre ou est-ce que t'es là pour avoir ton opinion partagée? Parce qu'il y a aussi ça, parce que maintenant, moi, la manière dont je vois les médias de nos jours et en mettant tu parlais de RMC, on peut le mettre à BFM c'est qu'ils ne traitent plus les informations, ils partagent leurs opinions. Et c'est ça qui, si c'est tant qu'à faire, fais-toi un podcast, fais un podcast.
Teddy:Non, mais parce que Non mais sérieusement, Tu vois ce que je veux dire, Parce que nous je n'ai pas la prétention de me dire que je suis journaliste j'ai fait des études pour comment traiter l'information, comment retranscrire, comment éviter d'avoir.
Donald:Tu dois être neutre, normalement.
Julie:Exactement, moi, c'est comme ça que je le vois, c'est bien de ne pas traiter, mais exactement, Je peux vous donner un grand exemple, parce que quand vous parlez, ça m'a fait penser quand je travaillais au HuffPost et tout, quand c'était à l'aime bien avoir plein d'idées qui sont différentes, mais les confronter et l'amener au public, mais eux, c'était que des angles, en fait des articles, juste pour le casser. Vraiment, c'était que ça. Et je trouve pas ça intelligent, parce qu'aujourd'hui, il y a des personnes, après peut-être, qui sont portées à écouter peut-être d'autres médias plus extrémistes ou quoi que ce soit, que si certains médias font ça, font tout le temps, ils s'acharnent sur une personnalité. Je trouve que ce n'est pas bon, ce n'est pas bon du tout. Puis, on le voit aujourd'hui en France aussi. Après, je vais parler un peu de politique, mais avec l'extrême droite, etc.
Julie:Ce n'est pas normal qu'on donne la parole à fond à l'extrême droite pour ces news, parce que les autres médias, en fait, ont rejeté un peu l'extrême droite et je trouve ça dommage, en tout cas pour ma part, parce qu'à cause de ça, de cette démarche, ces news, en fait, ils ont laissé une vitrine, mais totale à l'extrême droite, puis après, il y a plein de gens qui vont aller vers ces médias-là et ça sent qu'on sait que CNews est complètement biaisé.
Donald:Oui, je vois ce que tu veux dire. En fait, il n'y a plus de partialité au niveau des médias. Mais il faut aussi savoir que les médias, aujourd'hui, appartiennent à des milliardaires. C'est eux qui décident de la ligne éditoriale. Ce n'est plus comme avant, où vraiment, les médias étaient vraiment indépendants Et tu avais justement ce boulot de journalisme où on vient pour vous donner l'information et après, c'est à vous de vous faire votre propre idée. Aujourd'hui, maintenant, on t'oriente, comme tu disais, par rapport à CNews ou encore BFM. C'est pour ça que moi, franchement, personnellement, je ne regarde plus les inf. Personnellement, je regarde plus les infos. Je regarde plus les infos parce que, quand t'allumes la télé, c'est toujours la même chose, on essaye de de de t'orienter clairement. C'est même plus caché, comme avant, où ils essayaient un peu de faire semblant mais j'imagine en fait ton information.
Donald:Tu vas la chercher autre part oui, oui, exactement, je pense que beaucoup font ça moi aussi.
Julie:C'est marrant, parce que moi même, qui est journaliste, je regarde plus trop les grands médias connus. Non, mais je le dis clairement après, au Canada, des fois Radio-Canada, des fois des fois, et je choisis le sujet parce que je sais que certains sujets, je connais déjà un peu le narratif et tout. Mais à certains sujets je me dis ah, ouais, radio-canada c'est neutre. Donc je vais écouter Radio-Canada, mais moi-même je vais sur Internet, je vais chercher les journalistes indépendants.
Donald:Oui, qui font? un travail de recherche.
Teddy:Justement, je vais vous donner une sorte par rapport à ça. Avant, il y avait quasiment 70% de personnes qui trouvaient l'information à travers la télé. Donc, tu regardes la télé, tu écoutes la radio, c'était là les informations. Maintenant, cette stat de 70 personnes est descendue depuis en fait, un rapport en 2023, est descendue à 53%, donc une personne sur deux plus ou moins. Et aux États-Unis, c'est à 47%. En Angleterre, uk, c'est à 39%. En France, vous savez, il n'y a pas de stade Au Canada, c'est quand même encore assez élevé, c'est quand même encore 53%. Mais on peut faire une distinction entre la population globale et les gens de 18 à 24 ans. Les gens de 18 à 24 ans, c'est 25 à 20%. Donc, maintenant, les gens, comment ils prennent leurs informations? c'est à travers les médias sociaux, donc les Instagram, tiktok, tout ce que tu veux, youtube aussi. Youtube est la première plateforme regardée que la télé ou la radio.
Teddy:Donc, en effet, les gens, ils sont un peu comme vous et moi, parce que même moi, je ne regarde pas du tout la télé, à part pour regarder du foot ou du sport. Moi, la télé ne fonctionne pas trop. Donc, ouais, les gens, ils sont un peu comme vous. Mais est-ce que, justement, c'est dû au fait que et Donald a un peu dit le fait que, maintenant, les narratives, elles sont vraiment dictées par le fait que voilà, écoute, notre président, c'est Bolloré, notre président, c'est Lagardère, notre président, c'est Pinault, étant donné que c'est eux nos présidents, nos propriétaires, pardon, on ne peut plus vraiment traiter tel ou tel sujet.
Donald:Clairement, franchement, clairement. Regardez, je ne sais pas si vous, depuis le Canada, vous avez suivi un peu l'histoire de Cyril Hanouna. Je crois que c'était l'année dernière, en 2024. Parce qu'on faisait beaucoup parler de lui Et lui, c'était, c'est pareil, c'est pro-Bouloré, le type, Tu vois, il invitait des gens sur son plateau et il les descendait. Tu vois, pour moi, un média, c'est pas en fait, c'est pas ça. T'es censé donner une information et t'es pas censé donner ton point de vue à toi.
Julie:Mais après Cyril Hanouna, après, l'émission, c'est pas forcément une émission de référence culturellement et intellectuellement. Mais je regardais toujours de référence culturellement et intellectuellement, mais je regardais. c'est marrant, parce que moi je regardais ça, j'analysais. Mais après Cyril Hanouna même, j'ai entendu que peut-être il va travailler avec M6.
Donald:Il va il va.
Julie:Mais en fait, pour répondre à ce que vous dites, je pense aussi que les gens regardent moins la télé et ce n'est pas par rapport. Ils ne sont pas forcément conscients qu'il y a parce que vous, vous êtes cultivés je dis pas qu'ils sont pas cultivés mais ils sont pas forcément conscients qu'il y a des grandes entreprises qui les manipulent, mais aussi parce que je pense qu'aussi, avec internet, etc.
Julie:On a le choix au niveau de notre programme, parce que, des fois, la télé on t'impose un programme Et aujourd'hui, en fait, l'être humain veut choisir ce qui lui plaît. Il veut savoir ce qui, il veut rire, ou il veut regarder 100% des trucs sur le foot ou quoi que ce soit. Donc, je pense que c'est pour ça aussi que les gens se tournent vers les différents médias qu'on peut retrouver sur les réseaux sociaux. C'est vrai.
Teddy:Ça peut aider. Ça peut aider, c'est vrai, c'est vrai. Non, tu as totalement raison. Mais tu parlais également, justement, de lignes directrices Et tu l'as dit justement, avec DigiCAN. C'est ça que tu dis, Oui.
Julie:Avec laquelle tu travailles.
Teddy:C'est plus une plateforme afro-centrée, c'est ça.
Julie:Au début. oui, en fait, j'essaye de En fait oui non. Ah, c non, c'est parce que le fondateur Sinea, en fait, il s'est entre temps, il s'est, il s'est focalisé sur le foot, en fait, le soccer comme ils disaient au Québec donc ils ont pris vraiment, vraiment, vraiment de la popularité et tout.
Julie:Donc, il a fond là-dessus et tout ce qui est culture, société, il a un peu délaissé. Donc, il me laisse la charge, en fait, à plusieurs communautés afro. Mais aussi, je veux aussi toucher des sujets, comme je dis, comme l'IA, en fait, qui me passionne aussi. Donc, je ne veux pas rester à parler tout le temps de ce que les cultures, les communautés afro subissent les afro-descendants ouais, ou d'être dans la victimisation parfois, parce que des fois avant, c'était très ça, des fois on faisait des entrevues.
Julie:Mais je veux changer la perception. Je veux que ça soit un média où il y a plein d'afro, mais où on traite de plusieurs sujets.
Donald:Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire Si totalement, et je trouve que tu as raison, il ne faut pas rester dans la victimisation Et puis écouter un média qui va tout le temps te donner des infos, des informations qui ne sont pas générales, qui sont plutôt ciblées, comme tu disais avant. Je trouve que c'est dommage, parce que tu peux proposer d'aussi bons reportages que les vrais médias et tu peux couvrir tellement d'événements aussi.
Julie:Donc, c'est dommage vraiment de se limiter à un seul champ et oui, puis, en fait aussi, je sais que, teddy, t'es pas aussi forcément d'accord avec ce que je vais dire. Bon, après, je le dis. Mais des fois après, je sais que pour d'autres, je sais qu'être noir, c'est plus que ça, c'est toute une identité, etc. Mais pour certains, des fois, c'est juste une couleur. Mais je le dis vraiment comme ça et des fois, en fait, les sujets qu'on traite, des fois qu'on parle, il y a des personnes noires qui vont parler de ça. Ils vont toujours parler des mêmes sujets, mais il y a tellement d'autres sujets qu'une personne noire. En fait, quand je dis que le noir devient une couleur de peau, dans le sens que le noir ne doit pas être tout le temps intéressé par je sais pas des sujets, j'essaie de donner un exemple sans rentrer dans les clichés. Mais on t'ai dit comme une fois on parlait de, tu sais des fois, les relations hommes et femmes, ou l'histoire des perruques.
Donald:Des fois, je le vois des trucs comme ça.
Julie:le color, je sais que c'est quelque chose, qu'on le voit aussi, le colorisme, mais que ça ne soit pas tout le temps nos sujets.
Teddy:Non, je suis OK, moi, je vais mettre un bémol, en fait, dans le sens où je suis d'accord qu'on peut Même un peu de sphères du monde, il n'y a pas. Tu sais, on n'est pas dans un monde noir. Tu vois, donc, il n'y a pas un monde noir où, dans le monde noir, il y a tel sujet, tel truc. Non, je pense que c'est important qu'on touche tous les sujets, mais par contre, et c'est là où, justement, il y a une différence entre toi et moi, il faut que ce soit sous le prisme de notre couleur, dans le sens où toi, en tant que femme noire, n'est pas la même réalité que ta collègue blanche, n'est pas la même réalité que ta collègue arabe, n'est pas la même réalité que ta collègue asiatique.
Teddy:Et étant donné que, malheureusement, on souffre je vous ai donné les chiffres, on souffre de cette représentativité, en tout cas dans les médias mainstream, encore une fois, no-transcript. Que le travail soit fait pour que, justement, on puisse créer de l'imaginaire. On parlait, dans l'épisode dans lequel tu étais, de l'intelligence artificielle, les nouvelles générations, l'impact que ça a sur les nouvelles générations, le le problème du fait de manquer de représentativité. Ça joue sur l'imaginaire des enfants. Et jouer sur l'imaginaire de l'enfant, comment tu contrôles, comment tu contrôles un esprit, c'est quand tu l'empêches de rêver. Et quand t'empêches un enfant de rêver de se dire ok, moi j'aimerais être comme Julie plus tard, parce que il l'a jamais vu, julie, c'est là où c'est problématique.
Julie:Mais d'un côté, je suis d'accord avec toi. Puis, quand tu parlais, je pensais aussi que, admettons, dans une salle de rédaction, c'est vrai que s'il n'y a pas forcément des personnes noires, admettons, il y a un fait divers où on dit qu'un noir a tué. Je parle vraiment, c'est moi. Je ne dis pas qu'ils vont dire comme ça, mais si je suis noire, je vais pas mettre en avant son origine.
Julie:C'est comme, ouais, elle est d'origine camerounaise, en fait, je vais juste et je pense que, des fois, le fait qu'il y ait un manque de de diversité dans les médias, on va avoir un certain langage, en fait, qui va être banalisé. Et là, je te rejoins, là je suis d'accord avec toi c'est ça en fait, moi.
Teddy:En fait, c'est le contre-coup, parce que le problème, c'est qu'il n'y a pas d'opposition pour avoir, mettons, quelque chose d'égalitaire. Enfin, bref, je pense pas que ça existe, l'égalité. Mais pour avoir quelque chose d'égalitaire, il faut qu'il y ait un contre-coup, il faut qu'il y ait une balance. On peut pas être tout le temps. On a des débats avec des gens où on ne pense pas à la même chose. Mais si, imagine en fait à quel moment on aurait des débats si, à chaque fois qu'on parle, tout ce que tu dis, tout ce que la personne en face de toi dit, c'est ouais, au Québec, je pense que c'est la pire des régions à ce niveau-là, au Canada. Quand tu le vois au Québec, au Québec, ils traitent des informations, tu te dis mais attendez, vous vivez dans le 18e siècle, ou quoi? Tu vois, quand ils font des sujets, par exemple écoute, il y a un autre sujet, d'ailleurs, je l'avais partagé avec ma soeur et mon beau-frère. Il y a un sujet En ce moment, il y a énormément d'arnaques pour les étudiants internationaux qui arrivent au Canada.
Teddy:Je crois que c'est TVA News qui a traité le sujet. Il y a CS, je ne sais pas la chaîne canadienne, j'ai oublié CSA, csa, je ne sais plus. Tu vois, réellement, c'est pas la même histoire. En fait, il y a un côté CBC qui traite, c'est factuel. Ils disent voilà les arnaques, elles sont faites pas forcément par des gens de l'origine de la personne, mais également par des canadiens. Et il y a TVA, qui dit que c'est un problème d'immigration. Je suis en train de raccourcir pour que vous compreniez. C'est le même sujet, mais c'est pas du tout la même manière de traiter l'information, en fait ça revient à ce que je te disais.
Julie:Excuse-moi, c'est pas dessus.
Teddy:Non, non, c'est juste pour finir. Et là, tu vois, justement, il n'y a pas de contre-coup en fait. Et tu vois, dans CBS, où j, il y a des noirs, il y a des blancs, il y a des asiatiques, tu le vois, et à TV1 News, non, que des blancs.
Julie:Oui, mais c'est pour ça que je te dis que même pour Radio-Canada, en fait, c'est même lié, mais c'est vrai que moi, en fait, ce sujet, je préfère l'écouter à Radio-Canada parce que je sais que ça va être nuancé et ça va en fait la ligne éditoriale, parce que eux, ils veulent imposer, en fait, ils veulent amener la peur, parce que même les élections approchent, donc, si on dit que, ouais, il y a un problème d'immigration ou quoi que ce soit, après ça on sait qu'on dit que les médias ont un gros pouvoir parce que, regarde, si tu dis que il y a des problèmes d'immigration, donc les élections approch, approche Des gens, ils vont voter qui? Ils vont voter pour le candidat qui va dire qu'il a une solution contre ce problème. Parce que, tous les jours, t'entends qu'il y a des problèmes d'immigration.
Donald:Donc oui, pour moi c'est un grand danger. Après, toi, t'es dans ce milieu-là, donc, toi, forcément, tu sais un peu comment ça se passe. Mais pour le citoyen lambda, tu vois, qui n'est pas dans le milieu du journalisme ou autre, qui allume sa télé, qui regarde et qui se dit bon, je vais regarder la chaîne d'information, tu vois, et lui, il n'est pas supposé savoir ça, c'est ça qui m'énerve.
Julie:En fait, je suis désolée, mais ça, c'est un problème pour moi, parce qu'il y a un moment, comme je parle, tout'est à toi de dire, mais il n'y a pas de fait, c'est tout le temps de dire du stéréotype. À moins, c'est parce qu'eux-mêmes ils sont confortables avec ça, ils aiment cette idée qu'il y a un problème. Là, on parle de l'immigration comme exemple, mais les personnes qui consomment cette information sans faire de recherche, c'est là que je me dis que, des fois, les médias, c'est pas forcément les médias. La première cause, c'est aussi le consommateur. Il est responsable, en fait, et je suis fatiguée qu'on dise ah non, mais c'est pas la faute des consommateurs, non, non, non, c'est parce qu'ils sont dans la paresse et ils veulent prendre tout ce qu'on leur donne sans eux-mêmes cultiver en fait cet esprit critique, oui, et aller chercher la vraie information. C'est vrai.
Teddy:Exactement. Mais moi, j'ai une question pour toi. Alors, est-ce que tu penses que c'est le producteur, le producteur de contenu, qui fait le contenu, ou c'est la personne qui consomme?
Julie:Ah, t'as tout dit. c'est un cercle vicieux. c'est les deux, vraiment les deux. Parce que même quand j'ai regardé action du public, on va adapter nos textes en fait, parce que pourquoi on continuait?
Julie:à écrire sur Donald Trump. Non, mais oui, c'est pas caché. Non, je sais pas. Je pense pas que je dis un secret. En tout cas, c'est comme ça dans les salles de rédaction, En fait. On regarde les statistiques, comme Donald Trump, on voit auquel il amène du clic. On va changer le titre pour que ça soit accrocheur, parce qu'on sent que notre public aime ça. Puis, quand tu regardes les stats, il y a beaucoup de clics Si tu mets Donald Trump, si je parle. Moi, j'avais essayé un peu, parce que moi je m'occupais de la une, En fait, j'étais pipitreuse. Donc, j'essay qu'on ne va pas nous tirer dans le pied, mais on va nous tirer dans le pied parce que l'auditeur ne veut pas, ou le consommateur, le lecteur, tout ce que tu veux, n'aime pas ça. Donc, on va s'adapter. Mine de rien, On va répondre à la demande.
Donald:D'accord, Franchement, ça vous ne le cachez pas. Mais, encore une fois, pour un auditeur lambda, nous, on n'est pas censé être au courant, Vraiment. Tu vois, Moi je ne savais même pas que vous faisiez des stats pour voir le nombre de clics et puis rediriger, justement.
Julie:Ah, mais ils sont à fond. Ils sont à fond dedans Même. On l'a vu avec Cyril Hanouna à. Il y en a à chaque fois qui nous parlent tout le temps des audiences sur le.
Julie:MédiaX Et c'est pour ça que moi, je vous dis la vérité sans honte. Moi, en 2014, je suivais Touche pas à mon poste. J'étais à Montréal, je suivais. Et le contenu de Touche pas à mon poste aujourd'hui de 2014, c'était différent de celui de 2020, 2021, 2022. Parce que son public en demandait, parce qu'avant ils ne donnaient pas ce contenu. En 2014, c'était pas la même chose. Mais quand on a vu que les audiences augmentaient, il a amené des personnes de droite, les gens étaient même. Son public a changé. C'est là le même. Le contenu a changé aussi. Puis, on sait que derrière, il y a Bolloré et tout, mais avant, ils se cachait pas, d'accord.
Teddy:Mais c'est là où on va faire le pont avec les médias traditionnels, qui sont radio, télé, site internet, pour des gens qui y vont encore, parce qu'en vrai, la plupart du temps, moi personnellement, quand je cherche une nouvelle, je tape vraiment spécifiquement le sujet que je recherche et après, je ne vais pas sur un site internet, par exemple, je ne vais pas sur le New York Times, je regarde les articles qui sont sortis. Mais c'est là où je fais le pont entre les médias traditionnels et les médias sociaux. Maintenant, parce que tu parlais un peu de l'audimat les audiences, les spectateurs, enfin bref, le nombre de consommateurs, les gens sur les réseaux sociaux, les spectateurs, enfin bref, le nombre de consommateurs, les gens sur les réseaux sociaux, pour la plupart, ce n'est pas des journalistes, et ils arrivent quand même à créer cette plateforme de followers, de consommateurs. Tu vois, est-ce que ce n'est pas là également aussi qu'il y a une limite également, parce qu'au final, tu crées juste une communauté, c'est pour ça qu'on appelle ça communauté.
Julie:Tu n'es pas là pour informer non plus. Au début, je pensais comme vous Au début, c'est la liberté. Il y a des personnes qui créent leur plateforme, mais à un moment, ça revient comme CNews ou BFM, parce que quand on regarde certaines personnes aussi, selon le public, leur communauté, ils vont changer en fait leur manière de produire l'information.
Julie:Puis aussi, je trouve qu'il y a beaucoup de fausses nouvelles, comme on dit fake news, parce que, des fois, ils vont prendre, mais ils font pas ce travail de journaliste. moi, je dis un journaliste, c'est vraiment un travail, parce qu'il faut vraiment, et surtout quand tu travailles dans les, parce qu'ils ont accès en fait à des ressources pour valider rapidement l'information. Mais si toi, tu es chez toi, tu entends une nouvelle qui est sortie, parce que la nouvelle ils l'ont eue, où Ils ne sont pas allés sur le terrain. Après, peut-être qu'il y a des vrais. Je pense qu'il y a des vrais, ils sont rares.
Julie:Je ne vais pas mettre tout le monde dans le même panier, mais vraies sources et tout. mais soit, comme on fait, parce que nous, les journalistes, il faut appeler les sources, connaître. Des fois, on dit qu'on a un carnet Dans la police, tu dois connaître quelqu'un. Dans le gouvernement, tu dois connaître quelqu'un, tu as tes sources, mais eux, ils te mettent l'information, mais on ne sait pas qui sont leurs sources. Leurs sources, c'est quoi? C'est les médias. Donc, et pour moi, il y a certains médias, en tout cas, qui sont faits par des indépendants. pour moi, je trouve qu'ils ne sont pas crédibles.
Teddy:Pour moi, c'est vraiment mon point de vue.
Donald:Do, qu'est-ce que toi, tu penses de ça? Je suis totalement d'accord avec elle. Elle a totalement raison. C'est vrai. Il y a des gens qui se disent médias et qui font juste du partage d'informations sans essayer de de comment dire, de vérifier la véracité de ces informations.
Julie:Là, c'est dommage de fou en plus, nous, dans la déontologie, en fait, je sais que tout le monde ne le respecte pas, mais à un moment, on dit que pour une source, tu dois pas avoir une source, au moins trois, même cinq, c'est-à-dire que si tu as une information, tu dois la vérifier au moins cinq fois, ou trois fois. Donc, c'est vrai que je doute. Les personnes qui partagent des choses sur les réseaux sociaux, je pense des fois, il y en a peut-être qui n'ont qu'une source.
Teddy:Mais tu vois, par rapport justement au sujet dont on parlait hier, où je t'ai envoyé le clip d'un gars que moi, je ne connais pas personnellement, mais que mes gens ici, autour de moi, connaissent, et cette personne, en gros, sur les réseaux sociaux, a décidé de faire du contenu parce que ce n'est pas Red Pill.
Teddy:Il y a Red Pill, donc le contenu entre guillemets pour les hommes et il y a le côté féministe, le contenu pour les femmes. il a décidé de faire ce contenu pour les femmes parce que, justement, c'est le contenu qui fonctionne le plus, en fait, et donc, il a sa plateforme où il invite des gens qui leur leur je dirais pas leur gain de pain, mais en effet, c'est ça leur truc, c'est justement taper sur les hommes parce que, justement, c'est ça leur truc, c'est justement taper sur les jambes, parce que, justement, c'est quelque chose qui fonctionne et c'est la tendance du moment, et donc, ils le font, alors que, de ce que moi, je le connais pas, comme j'ai dit encore une fois, mais de ce que les gens m'ont dit, il est pas comme ça dans la vraie vie. Donc, c'est là aussi où tu vois qu'il y a certaines personnes qui, avec l, la parole et la diversité et la pluralité des médias ou des sources d'informations. il y a des gens qui, pour, on peut l'appeler ça du buzz, mais à la fin de la journée, c'est de l'argent, puisque des gens sont, tu sais, on monétise.
Teddy:on monétise que ce soit les publications sur Instagram, sur TikTok, sur YouTube.
Teddy:Ils deviennent d'autres personnes pour pouvoir manger, en fait. Et moi du contenu, qui est à l'opposition peut-être, de ce que tu penses.
Donald:De tes principes, et valeurs.
Julie:C'est courant, même dans les grands médias. Combien de journalistes avant même on l'a vu dans RMC, tu écoutes les grandes gueules. il y a des journalistes avant, ils pensent d'une autre manière Après, selon l'audience, et tout ils vont mettre, ils vont porter un comment dire, ils vont jouer un rôle en fait Et on le voit aussi.
Julie:Je pense que c'est propre à l'être humain. L'être humain est comme ça, donc, que ce soit dans un grand média ou un petit média ou un média indépendant où toi tu crées ta plateforme une question de valeur et de principe. Si, dans tes principes, pour gagner ta vie ou avoir du clic, t'es prêt en fait à être une autre personne, donc peu importe où tu seras, tu vas te comporter comme ça.
Julie:Si, par contre, t'es quelqu'un d'intègre, quelqu'un qui a des convictions, et tout pareil peu importe où tu seras, tu vas en fait garder ton authenticité.
Teddy:Mais moi, ça ne me dérange pas que tu, Par exemple, moi, je vous ai dit j'aime faire l'avocat du diable. Donc, je prends des positions qui ne sont pas forcément les miennes, mais c'est vraiment juste pour, on va dire, la pérennité du débat. Mais ça ne veut pas forcément dire qu'en défendant cette position, En gros, ce que je veux dire par là, c Tu ne vas pas me mettre au porte-à-faux dans le sens où je vais dire voilà, ça, c'est ma position, et l'incarner. Non, je vais juste dire OK, voilà, je fais l'avocat du diable, je l'informe toujours l'audience, que ce soit vous, que ce soit n'importe qui. Je dis que je vais faire l'avocat du diable, c'est un préambule avant la position que je vais mettre en action, alors qu'il y a des gens qui, comme tu as dit, c'est très bestiste. Pourtant, à un moment donné, tu as une ligne directrice, tu as des valeurs à respecter. Quand même, je trouve non.
Julie:Et ça on le voit aussi en politique combien de personnes ont changé? de parti.
Donald:Un jour ils te disent A, le lendemain ils te disent B, pour eux, non. Mais la politique, plus je prends de l'âge et plus ça me choque, parce que je me dis mais les mecs, ils ont aucune fierté. Ils ont aucune fierté. Ils vont te pondre un discours un jour. Le lendemain, ils vont te dire non. Mais j'avais dit ça parce que si, parce que ça, bon, après bon, comme on disait un peu plus tôt, il y a des gens, à la fin de la journée, ils ont besoin de manger et ils se font de l'argent comme ça. Ils prennent des positions alors que, alors qu'ils sont pas forcément d'accord, mais comme ça fait vendre et comme c'est pour les clics, ils le font et c'est pour ça que j'aimerais vraiment mettre l'accent sur le fait que arrêtons aussi de blâmer les médias.
Julie:Je dis c'est vraiment notre responsabilité, c'est à nous de soutenir aussi. En plus, il y a des petits médias qui amènent du bon contenu, mais ce n'est pas assez divertissant des fois pour certaines personnes. Donc, on ne va pas se mentir. Il y a des gens qui vont amener les faits et tout, mais ça n'attra le public, donc ils vont se tourner vers qui?
Donald:donc, on est aussi responsable de ça on aime bien le show, l'entertainment mais t'as raison.
Teddy:En fait, ça me fait penser à quoi, donald? ça me fait penser au gars, parfois au créateur de contenu que tu m'envoies où les mecs, ils ont des bonnes idées mais c'est tellement mal fait on taira leur nom, s'il te plaît.
Teddy:Tu vois ce que je veux dire, julie, c'est qu'il y a des gens, ils ont du. Les idées, c'est la bonne, la mise en scène, c'est la bonne, mais c'est juste, il n'y a pas de talent derrière. Tu vois ce que je veux dire un peu, et il y a quelqu'un qui va revenir, qui va faire du, on va accrocher j'ai une question pour toi.
Julie:Tu dis, il n'y a pas de talent dans quoi? parce que moi, quand je regarde surtout dans le je vais prendre la France comment le journalisme s'est créé au Moyen-Âge? c'était vraiment des gens qui étaient dans des bars, je ne sais pas, ce n'était pas des bars taverne mais qui étaient là, qui parlaient avec les gens, puis qui prenaient l'information. Donc, il n'y avait pas vraiment de talent, c'était vraiment la curiosité, et puis vouloir diffuser l'information Exactement. Donc, si tu me dis qu'il y a le contenu, en quoi ça te dérange? En fait, qu'est-ce?
Teddy:qui te dérange. En fait, c'est juste parce que tu me parles, Parce que justement là, par rapport à l'entertainment parti dans le mal monté, je vais te couper.
Donald:Je vais donner plus de précisions à Julie, parce que tu te perds là. En fait, ce que t'as dit, il est en train de dire, c'est que des fois, je lui envoie des vidéos qui sont vraiment drôles, mais lui, au niveau de la technique du montage, de la façon dont c'est tourné, il accroche pas il accroche pas et il va regarder justement certaines vidéos ou il va m'envoyer certaines vidéos que je ne trouve pas forcément drôles, mais c'est tellement bien monté niveau qualité, niveau fond, niveau dommage, etc.
Donald:C'est bien le packaging, il est tellement bien présenté que ça donne des clics. Mais bon, il y a des gens comme ça, comme Teji, qui sont sur l'excellence alors que justement, t'as des gens qui ont peut-être des bonnes idées et bon, ils ont peut-être du mal à les exprimer, ou ouais totalement ils ont pas le le budget aussi la technique.
Julie:Le budget, c'est ce que j'allais dire, et c'est pour ça que moi, si t'es dit franchement, tu devrais te dire que c'est pour ça qu'il faut soutenir ces personnes là, parce que plus les personnes vont s'intéresser à ce qu'ils font, je pense que ils vont avoir le budget, en fait, ils pourront comme aller chercher la personne ressource, en fait, pour amener cette qualité.
Teddy:Mais si on est tout le temps à pas donner de la chance, en fait par la qualité, non mais t'as raison, c'est pour ça que j'ai dit ce que tu dis. Ça me parle, parce qu'en effet, moi, je suis beaucoup dans la qualité de la production, tu vois. Mais t'as totalement raison, et c'est quelque chose sur lequel je dois travailler parce que l'idée, franchement, elle est bonne l'idée est bonne, l'idée est bonne, mais c'est juste la mise en scène qui pêche.
Julie:Envoyez-moi le lien. je vais les soutenir, Je vais leur donner de la force.
Donald:Moi, je soutiens à fond. Je suis comme toi, je soutiens à fond. Parce que quand je les envoie, ils me critiquent. Ils me disent arrête de m'envoyer des trucs, leur vidéo souffre trop. Non, je veux pas.
Teddy:Non, c'est vrai c'est vrai, mais justement le dernier point que je voulais aborder par rapport, justement, à la diaspora. Enfin, je sais que toi, c'est pas comme ça que tu vois ton monde et c'est pas comme ça que tu vis ta vie, mais est-ce que tu trouves nécessaire, est-ce que tu vois une place des médias, des créations, des médias de la diaspora, qui en a de plus en plus? tu vois, par exemple, nofi, ouais, nofi, tu vois.
Julie:Est-ce que vous suivez Nofi? Oui, vous aimez beaucoup.
Donald:Moi, je l'ai su sur les réseaux et je regarde un peu ce qu'il partage, ce qu'il publie.
Teddy:J'aime bien, on en a déjà parlé Julie, nofi, en déjà parlé Julie, nos filles en fait déjà. Tu vois la ligne édito la réaliste. Il y a certains points sur lesquels ils vont trop loin ouais, c'est vrai tu vois ce que je veux dire. Il y a certains points sur lesquels ils vont trop loin, ils sont trop dans l'extrême, mais à la base de base, ça vient quand même d'une ça vient d'une bonne, d'une bonne intention.
Teddy:Parce que, comme je te dis encore une fois, il faut qu'il y ait une balance, il faut qu'il y ait un contre-coup. On ne peut pas juste avoir toujours le Tu as toujours du McDo, mcdo, mcdo, et vas-y à quel moment tu manges des fruits et des légumes. Tu vois ce que je veux dire.
Julie:Mais la bonne intention, c'est quand tu veux t'es dit comme l'autre, moi, nos filles. En fait, le truc où je suis dérangée, c'est au niveau de quand on leur donne la contradiction. Ils ne supportent pas la contradiction.
Teddy:Et ce n'est pas moi qui l'ai vécu, c'est un ami qui est, je sais, je suis d'accord avec ça.
Julie:Ils l'ont banni en fait.
Donald:On n'est pas au courant.
Teddy:Si, si non, je suis au courant de l'histoire.
Julie:Oui, c'est pour ça que moi, quand j'ai vu cette action, je me suis dit non, moi je n'étais pas fan de la mentalité. Et je ne suis pas là pour casser du sucre sur eux. Ils font un bon travail, mais moi, je trouve que ça me manque.
Teddy:Je suis d'accord avec toi. C'est pour ça que je te dis que quand ça a été fait, ça remonte aussi. C'est pour ça que je dis que ça, ça part d'une bonne intention. Ils ont l'intention de justement créer une, de faire un balancement et de justement avoir une opposition.
Donald:Maintenant, le fait est que Et c'est là où, peut-être, et c'est ça que j'allais dire, mais c'est peut-être aussi là où je vais peut-être te poser la question.
Teddy:C'est aussi peut-être là où ils ont mis que, c'est là où, justement, c'est important, même à l'intérieur, pas forcément, je te dis pas de de commencer à engager à l'extérieur. Si, admettons, tu vas me dire qu'il soit que noir fait par des Noirs pour les Noirs, je peux comprendre. Mais à l'interne, justement, un mec comme Yonel, moi j'aurais été eux, j'aurais dit viens avec nous.
Julie:Mais grave.
Teddy:Tu vois ce que je veux dire. J'aurais dit tu vois ce que tu nous dis, là, ne le fais pas en public.
Julie:Viens on va discuter, ne le fais pas en public, non, mais tu vois ce que je veux dire.
Teddy:Arrêtez ça, je ne comprends pas. En fait, j'est mon gars, il est en train de lancer son truc. Il faudrait peut-être remettre le contexte pour les auditeurs. Ok, le contexte, c'est qu'il y a un article qui avait été lancé sur Facebook, je pense, et Lionel avait commenté l'article en mettant des points de désaccord et des points de contradiction Et, au plus d'arguments, ils ont décidé de le bloquer.
Teddy:Donc, c'est pour ça que je dis que moi, j'aurais pas fait comme ça. Je pense pas que j'aurais fait comme ça, mais ça a été encore une fois remettre dans le contexte, ça a été fait il y a quelques années, où Nofi était vraiment au début de sa lancée. C'est comme mec, il a des deux roues, il lance son école de moto. Ok, il lance son école de moto, il a des motos, il est tout seul à le faire, etc. Et moi, ce que je fais, c'est qu'il fait sa publicité sur son Instagram sur quoi que ce soit.
Teddy:Et moi, ce que je fais, c'est pour ça que c'est là où je pense qu'ils l'ont, ils ont pas aimé. Je te dis pas que je suis en train de justifier leur truc. Je te dis juste moi, c'est comme ça que je le vois, c'est l'avocat du diable, mais tu vois, c'est ça, mais de fou hein, moi je le voilà, t'as dit le mot bah oui moi, c'est ça qui me dérange.
Julie:Et là, je sais pas, je vais amener un sujet, mais je sais que voilà, bon, bref, parce que des fois, moi, en fait, l'histoire de Aya Nakamura, que ça, franchement, j'étais contre le racisme mais je disais que moi, en fait, au niveau artistique, moi, c'est pas ma référence, il y a mieux. J' Kaya, en fait, sur LinkedIn, je me suis fait lâcher en me disant mais c'est une honte pour moi, ils m'ont fatiguée et c'est pour ça que moi, en fait, c'est ça qui me dérange, ce côté très émotionnel.
Julie:On peut pas avoir un débat, échange d'idées tranquille voilà exactement constructif, sans qu'on te bloque, sans qu'on t'insulte. Non, mais c'est abusé.
Donald:Le problème de ça. Julie, je partage totalement ton avis sur Aya. Moi, c'est pas ma quête, non, mais en fait, on est tous les trois partagés. On est tous les trois partagés.
Teddy:On est tous les trois. Mais en fait, regarde, moi, je vais juste vous dire c'est comme un méton, attends, laisse-moi parler Entre nous. on se sait, tu vois, on se sait, on se connaît. on va dire voilà, il y a ci, il y a ça, il y a ci, il y a ça. Le problème de quand on parle ouvertement en public, il y a des personnes qui sont mal intentionnées, et je ne veux pas parler de couleur de peau, de ce propos-là, pour pouvoir discréditer tout un groupe de personnes. Ils vont dire voilà, étant donné, voilà, do, il m'a dit ça. ouais, donc vas-y, tous les Camerounais sont comme ça.
Julie:Mais non, mais, ils n'ont pas besoin de nous. En fait, c'est ça. on est trop à regarder ailleurs. C'est pour ça qu'on n'évolue pas.
Teddy:Parce qu à développer son esprit critique tout le temps on veut en être, nous faut pas exposer mais, julie, quel groupe, quelle communauté a développé son esprit critique en s'exposant? il y en a aucun que tu parles. Non, t'as déjà vu un groupe d'asiatiques qui commencent à s'embrouiller devant nous? non, mais eux, c'est pas culturel, en fait mais justement, mais c'est pas une question de culture, nous en fait, on est connus, on fait les débats, etc.
Julie:Mais ce n'est pas grave, en fait, on s'en fiche de ce qu'ils regardent.
Donald:Non, mais tout le monde fait ça, les gars, franchement, on est honnêtes. Non, mais tu as dit, je ne suis pas trop d'accord avec toi. C'est vrai, quand tu regardes certaines publications sur Insta.
Teddy:Tu, Oui, mais les Blancs, c'est normal. Oui, c'est normal, mais n'importe quoi.
Teddy:Justement, c'est ça que je suis en train d'expliquer. C'est normal. Pourquoi? Parce qu'ils sont dans une majorité, justement structurelle. Donc, ils peuvent avoir Déjà, premièrement, le groupe de Blancs. C'est très rare que les gens disent le groupe de Blancs, ils vont dire non, moi je suis français ou l'africain, ou les africains, alors qu'il y a un groupe, on a plusieurs cultures à l'intérieur de tout ça. Donc, déjà être en groupe et s'unir déjà de base, c'est déjà quelque chose qui est très compliqué pour nous.
Donald:Tu vois ce que je veux dire, on parle des asiatiques. On peut quand même accepter qu'une personne donne son point de vue.
Teddy:Moi, je suis d'accord avec ça. Je n' Moi, je te dis juste que, que la personne soit noire, blanche ou orange, je suis d'accord sur le prêtre, sur le principe que vous êtes en train d'évaluer, je suis d'accord sur ça. Cependant, je t'explique pourquoi certaines personnes peuvent y mettre le cœur ou peuvent y mettre les sentiments, par rapport, justement, à la perception que ça peut avoir vis-à-vis de la globalité.
Teddy:Comme je te dis encore une fois l'exemple, exactement comme je te donne l'exemple de Donald. Donald, c'est mon gars. Tout le monde sait que c'est mon gars. Si, maintenant, moi je le critique ouvertement, devant tout le monde, les gens, ils vont dire wesh si t'es dit critique, Mais c'est la famille.
Julie:tu vois, l'est pas ma famille, quoi?
Teddy:que ce soit.
Julie:Donc, j'ai le droit d'amener mon esprit critique Et aussi, à chaque fois, on peut sortir de cette prison de se dire je dois agir comme ça, parce que qu'est-ce qu'ils vont dire les gens? Les gens vont prendre nos conversations, ils vont l'amener contre nous. Est-ce qu'on peut vivre vraiment sans dépendre?
Teddy:de ce regard extérieur. Oui et non, on le dépasse sur tout ce regard-là.
Teddy:Vous êtes mignons tous, tous les deux, mais moi, je vous l'ai déjà dit, julie, être noir, c'est un acte politique. Donc, à partir de ce moment-là, tu ne peux pas juste dire, et d'autant plus quand tu es dans une réussite, quand tu es dans une démarche d'excellence. Malheureusement, il y a, et c'est pour ça que ça arrive encore. Je ne dis pas que c'est bien, moi, je ne suis pas en train de dire que c'est bien ou mauvais, je dis que c'est la réalité dans laquelle on est en ce moment Et tant, aussi longtemps qu'on ne va pas dépasser ça, et tant, aussi longtemps que les excellences noires ou les réussites noires sont des exceptions et qu'on aura vraiment un groupe de personnes qui élèvent un autre groupe de personnes dans cette réalité-là, malheureusement, il y a certaines règles qu'on doit respecter entre nous. Moi, c'est ce que je dis Après, vous n'êtes pas d'accord, il n'y a pas de problème.
Donald:C'est ton point de vue, on respecte. C'est ton point de vue et on respecte. Merci, teddy.
Teddy:Vous êtes vraiment dégoûté. En tout cas, c'était un bon sujet. On va passer à la deuxième partie. Mais c'était un bon sujet. On va passer à la deuxième partie, qui est je m'en fous, je m'en fous pas, tu connais déjà le sujet. Enfin, le thème Julie 5 sujets d'actualité qui sont en fait liés à ce que nous, on vient de discuter et après, par la suite, tu dis si tu veux en parler ou pas. Le premier, le bureau au Canada, le bureau de la promotion de la diversité à l' pas le premier, le bureau au Canada, le bureau de la promotion de la diversité à l'écran. Donc, le bureau, le bureau de pardon, le bureau de l'écran, fait une promotion de la diversité.
Donald:Premier sujet tu peux répondre, julie. Déjà, si t'en vois, si tu t'en fous, je m'en fous.
Julie:Ouais, je suis pas trop en fait je suis curieuse, mais je ne tu t'en fous, je m'en fous. Ouais, je ne suis pas trop.
Teddy:En fait, je suis curieuse, mais je ne saurais pas quoi dire Ok, ok, il y a ça, mais après, il y a aussi un autre sujet. Je sais que ça peut peut-être te toucher, mais les funérailles du pape François, moi ça je ne, je vais pas dire le mot parce que ok toi, tu t'en fous, toi, tu t'en fous pas là. Apparemment elle voulait insulter.
Julie:Je sais pas pourquoi elle a dit je vais pas dire le mot non, mais le mot c'est bizarre selon le titre, le contexte c'est bizarre. D'ailleurs je m'en fous pourquoi c'est bizarre? ok, bon, les funérailles. Et puis moi je dis je m'en fous. Non, mais attends, je sais Pourquoi c'est bizarre, les funérailles, je m'en fous Non mais attends. Je sais que c'est le jeu.
Teddy:Mais dans ce contexte, tu veux dire que c'est un manque de respect.
Julie:Oui, peut-être la manière, mais je sais que ça n'a rien à voir, c'est pas lié, parce que c'est le sujet qui dit passe, mais je passe, ok, tu passes, parfait, parf, ok, parfait, c'est bon, c'est bon, c'est bon, parfait, parfait, c'est bon, tu passes, c'est bon, elle s'en fout.
Donald:Oui, oui elle veut pas le dire, on va le dire pour elle. Mais tu passes, c'est pas méchant, non, mais c'est pas. On parle du sujet, on parle pas de celle-là. Je te jure, je te jure c'est trop, elle.
Teddy:Il y a un article qui est sorti par Statistique Canada sur la sous-représentation des Noirs, c'est ça. Il y a aussi l'Association canadienne de journalisme Noir a fait une couverture médiatique justement sur ça.
Julie:Attends l'Association des journalistes noirs d'où, du Québec, du Canada.
Teddy:Tu dirais ici Pourquoi je veux dire haïtienne, Non mais c'est une question. Non, c'est une galère. Non, non, je ne sais pas. En tout cas, ça s'appelle l'Association canadienne de journalisme noir.
Julie:Ok Parce que non mine de rien, en tout cas, à Montréal, il y a beaucoup plus d'haïtiens que d'autres, Totalement totalement.
Donald:Mais parce qu'ils ont une association de journalisme des Haïtiens.
Julie:Non, mais Ils sont beaucoup présents dans les médias.
Teddy:D'accord. Et dernier point, c'est Black Surfer Matters. Donc, c'est le racisme, les vagues de racisme depuis les années 30,. C'est Le Monde qui a sorti un article là-dessus et qui est en fait un documentaire qui sera diffusé sur Arte. Ok, donc, je l' article là-dessus Et qui est en fait un documentaire qui sera diffusé sur Arte. Donc je l'ai rémunéré. Donc, la sous-représentation des Noirs dans les médias, l'article qui a été fait par l'Association des Journalismes, la promotion des Noirs à l'écran, la divertissée, l'article sur le monde et le pape.
Julie:Le pape, non Les sur le monde. Et le pape, le pape, non Les autres. Je suis curieuse, juste pour voir il y a quoi de nouveau. En fait, j'ai vu ça, c'est vrai.
Teddy:Ok, donc, sur Toi d'eau, est-ce qu'il y avait quelque chose qui était plus intéressant que d'autres?
Donald:Non, franchement, Non franchement. Il est pire que moi, en fait. Non, c'est intéressant.
Teddy:Donc en fait le bureau de l'écran noir, donc Black Screen Office. je ne savais pas que c'était quelque chose, mais qui existe au Canada Pareil oui, ah, mais tu l'as dit en anglais.
Julie:donc, c'est vraiment le Canada. Ah, ok, ouais.
Teddy:Toronto Alberta Ah, c'est vraiment le Canada. Ah ok, ouais. Toronto Albert? Ah ok, c'est différent ouais. Donc, c'est tout ce Black Screen Office. En fait, à la fin d'un article justement, cette semaine justement, ils ont créé en fait une nouvelle subvention, je dirais, pour subventionner en fait les personnes racisées, donc noires, plus précisément, devant les écrans. Parce qu'il faut savoir qu'au Canada je vous ai dit que je n'ai pas donné les chiffres, mais au Canada, ça représente seulement 3%.
Julie:Non, sérieux.
Teddy:3% qui sont en notario, parce que Québec, c'est vrai, ouais, 3% et ça, c'est un chiffre de 2022, donc c'est très récent quand même c'est fou ça, quand même.
Donald:Elle l'a dit les 3%.
Julie:Je pense que 95% sont en Ontario exactement en Ontario, parce qu'ils sont plus ouverts pour ça même si c'est que 3%, mais le Québec a du travail exactement.
Teddy:Donc, ils sont en train de passer, ils ont fait passer, ils ont déposé un projet de loi pour, justement, avoir une augmentation constante du pourcentage de représentation des Noirs au sein des écrans, que ce soit petit et grand au Canada.
Donald:Il y a quelque chose que je n'arrive pas à comprendre, c'est que les États-Unis, c'est le pays voisin et je pense que le pourcentage est nettement plus élevé aux Etats-Unis, et comment ça se fait qu'au Canada, vous ayez ce chiffre là.
Teddy:Aux Etats-Unis c'est 47% Pourquoi?
Julie:C'est vous qui Je vous pose la question, parce que vous vivez tous les deux En fait, je trouve que les Etats-Unis, parce qu'il y a beaucoup d'Etats où Je vous pose la question parce que vous vivez tous les deux. En fait, je trouve que les États-Unis, parce qu'il y a beaucoup d'États, je trouve qu'il y a de la diversité un peu partout, même si on sait qu'il y a des États. Il peut y avoir 90% de blancs, etc.
Julie:Mais qu'au Canada, je trouve que les Noirs sont peut-être concentrés, centrés, comme en Ontario, en Ontario, même Toronto, mais si tu vas dans les autres provinces du Canada, tu ne vas pas forcément te voir de noir. Donc, c'est que moi, ces chiffres ne me choquent pas du tout. Et après, ce n'est pas parce qu'il y a des noirs qui sont tous dans les médias aussi. Combien ont fait des écoles de médias, combien sont intéressés à être journalistes? Ça aussi, c'est une question. Puis, en fait, ce qui m'daction j'étais à Radio-Canada, ils disent que, en fait, ça m'a un peu fatigué, cette réponse, c'est qu'ils disent que parce que les Haïtiens, ils ont bien dit les Haïtiens, ils disent les Haïtiens. En fait, clairement, je vais paraphraser mais comme les Haïtiens n'ont pas quoi d'autre, je ne sais plus c'est quel autre métier, c'est réducteur quand même Exactement.
Julie:Et donc, c'est pour ça qu'ils ont dit qu'on ne les trouve pas dans les cours de journalisme parce qu'ils ne s'intéressent pas, et ça, ça m'a vraiment choquée. J'étais tellement choquée, je ne savais pas quoi répondre. En plus des journalistes qui affirment ça ouvertement, que ouais, parce qu'en fait moi je faisais partie d'un groupe de recherche pour dire qu'il n'y a pas assez de noir, de diversité dans les médias et ça c'était l'été, et à la fin, on a écrit des articles, et puis on a présenté ça, en fait, à Radio-Canada devant la rédaction, il y avait des rédacteurs en chef et tout de différents secteurs.
Julie:Puis, c'est ça, en fait, on nous a dit ça, c'est vraiment ça qui a été répondu. Puis, moi, ça m'a choquée, je ne savais pas quoi dire.
Teddy:Ok, Mais ouais, après t'as répondu, il y a quand même beaucoup de concentration de Noirs dans deux pôles, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de Noirs aux alentours de Toronto, beaucoup de Noirs aux alentours de Montréal, et après le reste, il n'y en a pas tant que ça. Là Chikutimi Moi je me rappelle, je t'en ai même parlé, mais en 2011, 2012,. Quand j'ai fait le tour du Québec, j'étais parti à des villes dans lesquelles je suis parti en 2012 c'était pas en 98, c'était pas
Julie:donc, ouais, et moi aussi, on était parti une fois avec un groupe, c'était des gens de l'église, beaucoup de noirs donc on est parti dans un endroit, les gens, ils étaient tous choqués à certaines quand tu sais, t'as eu cette expérience aussi non, mais tu m'as raconté ça m'a choqué. Certaines sont sorties, des gens étaient au resto. Il y en a qui sont sorties, vous venez d'où? C'est comme si ils nous entouraient. Je n'ai jamais vécu ça de ma vie. Ils nous entouraient, on faisait les bêtes, on disait on vient de Montréal.
Donald:Ils font, disent non, non Les origines.
Julie:Mais ça nous faisait rire. Mais ils étaient genre. ils disaient vous êtes tous beaux, genre. ça je n'ai pas compris Vous êtes tous beaux. Oui, OK.
Donald:Vous n'êtes pas comme on le décrit à la télé dans les films, en tout cas.
Julie:bref, et ça, c'était à une heure, une heure de.
Donald:Montréal, mais c'est ça quand même. Mais ça revient à ce que Teddy disait au niveau de la représentation des noirs dans un pays, dans des pays européens ou américains, c'est qu'on n'est pas si nombreux que ça, en fait.
Teddy:Exactement.
Donald:Sujet suivant t'as dit Ouais, exactement, merci.
Teddy:Donc là on va passer au sens en une question. Donc ça tu connais déjà un peu, mais attends, j'ai une question pour le pape.
Julie:C'était quoi, en fait, t'allais dire nouveau pour le pape, l'enterrement.
Teddy:Non, j'avais rien à dire nouveau. j'allais dire si ça t'intéresse ou tu vois, qu'est-ce que tu t'en penses, tu veux en discuter?
Julie:Ouais, parce qu'ils disent qu'il y a une possibilité que le prochain pape soit noir. tu vois? Ah oui, ça par contre, mais tu ne l'as pas amené comme ça, tu as parlé de l'enterrement.
Teddy:Mais oui, mais alors je n'étais pas besoin de.
Julie:Il voulait développer il voulait t'emmener sur ce terrain. C'est trop tard, Non parce que j'ai vu qu'il y avait un pape. Pas un pape, mais un candidat ivoirien, c'est ça.
Teddy:Et un autre je ne sais plus, c'est quel pays. Je ne sais plus. c'est quel pays? Je ne pense pas qu'il soit ivoirien, l'autre qui est.
Julie:Non il y a un seul pape noir. Il y en a deux.
Donald:Il y a deux potentiels, mais celui qui est le numéro 1, il n'est pas un Ivorien.
Teddy:Je ne sais plus. C'est quoi, T'en es sûr? Ouais, attends, je ne sais plus c'est quoi?
Julie:Moi j'avais vu la photo, j'ai dit mais ça ça va, les gens vont être choqués. Mettons s'ils font ça, les gens vont vraiment être choqués.
Teddy:Là c'est le conclave, donc ils sont en train, mais normalement.
Julie:Je comprends pas pourquoi il est guinéen. Il y a un guinéen, puis l'ivarien non, ok, mais là ça va être un gros choc et vous allez voir le traitement médiatique là-dessus.
Teddy:Si admettons, on le voit déjà il y a un guinéen et un congolais.
Julie:Ah, congolais ouais, c'est cong. Y a un Guinéen, et un Congolais. Ah, congolais. Ouais, c'est Congolais. Ouais, ah, ok, ah, je ne sais pas, je n'y vois rien.
Teddy:Guinéen et Congolais, non. mais après, j'ai vu un truc sur Twitter X qui disait moi, j'aimerais juste que le prochain pape soit noir.
Julie:comme ça, on va débloquer un nouveau niveau de racisme dans les médias, partout, et tout ça va être quelque chose ouais, ouais, ouais ah ok, c'est intéressant finalement ouais, ok, bye, ok, prochain, donc, laissant une question.
Teddy:Tu connais déjà le thème je te pose 10 questions. T'essaies de répondre le plus rapidement possible Et après on reviendra. Si tu dis des dingueries, D'accord.
Julie:Là, ça va je suis confiante.
Donald:Attention, là, c'est Teddy qui va te poser les questions, c'est bien préparé. Moi, mes questions, elles sont un peu brutes Déjà.
Teddy:Première question Quand tu regardes les médias, est-ce que tu trouves, de manière générale, qu'il y a assez de noirs? non quand tu regardes les films, la télé, est-ce que tu cherches en priorité la diversité? oui, ok oui, oui, ok, penses-tu qu'il y a assez de premiers rôles noirs? non selon toi, un journaliste doit avoir sa visibilité selon l'actualité ou selon son expérience de l'actualité.
Julie:L'expérience de l'actualité.
Teddy:As-tu déjà entendu parler d'un média 100%, totalement dirigé par des Noirs?
Julie:Oui.
Teddy:À ton avis, quelle est la série qui relate le plus facilement l'expérience Noire?
Julie:Je suis mauvaise. Je ne sais pas.
Teddy:As-tu déjà lu une œuvre qui représentait bien la réalité noire?
Julie:La honte. Je ne sais pas, c'est ouïeux Julie c'est ouïeux, julie, c'est ouïeux.
Donald:Elle a dit la honte, il n'y a pas de problème vas-y, on passe à la prochaine. Elle a répondu, elle a répondu ok, penses-tu?
Teddy:penses-tu que les noirs sont souvent coincés dans leur stéréotype?
Julie:oui, tout le temps, tout le temps ah ouais, tout le temps.
Teddy:Ok, vas-y, on continue. Pour toi est Pour toi? est-il essentiel d'avoir plus de noir derrière la caméra ou devant la caméra?
Julie:Non, derrière ou devant.
Teddy:Ouais.
Julie:Devant, Devant, Ouais, devant parce que derrière, Mais juste entre nous, vous savez que derrière, il y a quelqu'un qui travaille dans ce milieu. Il n'y en a presque pas aussi derrière.
Teddy:Donc ok Mais devant, c'est mieux. Derrière. Crois-tu qu'on voit les médias, les médias d'influence, la façon, pardon, excuse-moi, je vais répéter. Crois-tu que les médias influencent la façon dont les Noirs sont perçus?
Julie:dans la société. Oui, oui, oui.
Teddy:Ok, merci. Je veux revenir juste sur un truc. Tu me dis il y a très peu de Noirs qui sont derrière la caméra.
Julie:Alors tu penses que c'est mieux devant. Quand même, de toute façon, la caméra, c'est l'instrument Genre. Ils ne vont rien changer, en fait. Je veux dire le fait d'être derrière une caméra. Ça n'a aucune influence.
Teddy:Ah, quand tu dis au niveau technique, derrière, oui, au niveau technique, c'est-à-dire le réalisateur en vrai?
Julie:Ah non, mais il fallait le dire ça. Attends.
Teddy:Donald, excuse-moi, est-ce que je parle mal français? Mais quand on dit derrière la caméra, ça veut dire que tu réalises. non, oui, oui, ok, merci.
Teddy:Moi, je pensais que c'est vraiment au niveau réalisateur. Tu peux mettre le monteur si tu veux, etc. Parce que, en effet, celui qui va couper les images, mais de manière générale le réalisateur, par exemple, il y a le film. Tout le monde s'accorde à dire que c'est le film de l'année Sinners qui vient de sortir. No spoil, s'il vous plaît, pas de spoil. Mais je l'ai vu, ce film est excellent. Mais je pense que ce film est excellent pourquoi?
Julie:Parce que c'est un or qu'il a réalisé.
Teddy:Je modifie pour de vrai, je n'ai pas compris.
Julie:Je trouve même que c'est plus intéressant derrière.
Teddy:C'est plus intéressant d'avoir un oeil qui regarde Ok, parfait.
Donald:Moi, je dirais les deux.
Julie:Non, mais on doit choisir entre.
Teddy:On doit choisir, oui, mais on peut Non, mais on doit choisir entre Ouais. On doit choisir ouais, mais oui, les deux. Je pense que c'est équivalent. Mais tu sais, admettons quand t'as Neuil, admettons si t'es le réalisateur, c'est lui qui va te guériser, c'est lui qui va te prendre les angles, c'est lui du moment pour vous.
Donald:Quand je dis du moment, ça représente sur les dix dernières années, un réalisateur black qui est du moment.
Teddy:Il y en a très peu déjà, malheureusement, de réalisateurs noirs. Il y en a très peu. Pour toi, ce serait qui En ce moment dans l'actualité, c'est Ryan Coakley, mais il y en a très peu Réalisateur noir, il y a Michael B Jordan, qui a réalisé Creed aussi.
Julie:Les deux derniers, c'est des films que j'ai même pas vu. Non, non, il y en a très peu. Tu rate pas grand chose.
Teddy:Creed ouais Creed 2, le 3, peut-être si quand même avec avec Jonathan.
Donald:Majors oui, mais bon mais sinon non le film est bien, mais moi je trouve pas que bah, attendez, il y a quelque chose dans ce sujet parce que moi j'allais dire ouais, mais finalement, je regarde quand vous parlez.
Julie:C'est bizarre. Je regarde les Etats-Unis, en fait, c'est bizarre j'ai une projection des Etats-Unis. Mais dans ma vie, dans mon quotidien, moi, je regarde beaucoup de films, soit sud-africains ou du Nigeria, en fait et c'est bizarre que j'ai même pas pu, comme vous, donner le nom d'un réalisateur.
Donald:Sachant que j'ai regardé des bons films vraiment des bons, mais je sais même pas.
Julie:c'est qui les réalisateurs?
Teddy:En fait, je regarde même pas qui a fait le film, qui est derrière Après, c'est vrai que ma mère aussi, elle regarde beaucoup. Tu vois, elle regarde beaucoup de films nigérians. On est sud-africain, elle n'aime pas trop les films sud-africains parce qu'elle trouve qu'il y a trop de.
Julie:De diversité Ouais, ouais. Mais des fois il y en a d'autres, mais Netflix, ça me fatigue, c'est vraiment trop exposé.
Teddy:Tu vois ce que je veux dire. Mais c'est vrai qu'après, c'est sûr et certain que les réal, en France aussi, tu vois, qui sont quand même starisés. Alors qu'à Hollywood, c'est plus les acteurs qui le sont Après. j'imagine que c'est une tendance. Peut-être que les réalisateurs vont le devenir également, mais la différence est vraiment là.
Donald:Moi j'aurais répondu. pour moi, c'est Jordan Pellé, ah pire, pire.
Teddy:Il a dit Pellé.
Donald:Ouais, de fou, ah, pire, pire. Il a dit Pelé. Je l'ai dit en français, mais ouais, pour moi, c'est lui. Les films qui nous ont pendu dernièrement c'est quel film il a fait.
Julie:Get Out on dirait j'ai même pas regardé, t'as pas vu, get Out franchement, si tu peux le regarder, regarde-le mais c'est sur quoi? c'est où je peux regarder ça ils sont sur Netflix.
Teddy:Get Out est sur Netflix. Assez sur Netflix mais ça parle.
Julie:Non, oui, ça parle de quoi? c'est ça la question c'est semi-horreur, c'est mort. Moi, j'aime pas les films d'horreur.
Teddy:Ah, mais c'est pour ça, c'est pour ça.
Julie:Voilà.
Teddy:Mais en effet, sous cet angle d'horreur, il y a toute une analyse psychologique et sociétale derrière.
Donald:Oui, oui.
Teddy:Mais oui, mais c'est vrai que c'est plus horreur, épouvant, thriller que Mais. Ça ne fait pas peur, mais je n'aime pas. C'est stressant, mais ça ne fait pas peur. J'aime pas être stressant.
Julie:La vie est déjà stressante. Tu veux que je regarde un truc qui me stresse encore En plus? moi je ressens beaucoup quand je regarde la télé ou les films et tout.
Teddy:Donc ça, je fais attention à ce que la possibilité peut-être de lire dessus Lis, tu vois, Mais c'est vraiment des bons films, parce qu'après tu peux vraiment avoir des gros débats Et d'autres. Si tu vas regarder Sinus, après on en discutera, Parce qu'il y a vraiment, En fait, il y a plusieurs volets que tu peux décortiquer Et je trouve que ça se fait de moins en moins. Les films auxquels tu réfléchis, Par exemple, il un des réalisateurs qui le fait très bien, c'est Christopher Nolan où tu regardes le film, mais tu réfléchis en fait, Et moi j'aime ça. Moi j'aime ça parce que Après, oui, il y a des films où, peut-être, tu regardes, tu mets ton cerveau en off, mais Mais la plupart des films que j'apprécie, que vraiment tu vas me dire dans mon top, c'est où tu réfléchis et ça, je pense, je tiens ça de mon père parce que mon père, quand on était petit, il nous forçait à regarder Le Parrain.
Teddy:Mais quand t'es petit, le Parrain, c'est trop compliqué pour toi. T'as 8 ans, tu regardes Le Parrain, tu te dis ah, ouais, mais ouais, c'est un bon film, mais tu comprends pas la moitié des trucs.
Julie:Enfin bref, moi, je pensais pas que ça demandait t'as jamais vu le parrain.
Donald:En fait, julie, t'es pas, c'est ma fille elle regarde l'amour dans le prix je suis pas mon pro, on t'en veut pas. Il faut tout pour faire un mot. C'est vrai. Il y a des gens tu parles de cinéma avec eux.
Teddy:Ils vont te dire non, moi, c'est pas, c'est vrai c'est vrai, mais en tout cas, tu vois, t'as des recommandations à ce niveau là qui vont te faire du bien si tu les regardes honnêtement, et tu pourras après aller sur chat JPT et décortiquer ok, je prends un attentif, tu sais t'as dit en parlant du premier film, parce que toi, à 8 ans, c'est le parrain qui t'a choqué.
Donald:Moi, c'était Malcolm X, le premier film que j'ai vu c'était Malcolm X et j'étais jeune, j'étais franchement, j'avais peut-être 10-11 ans, je crois.
Julie:Je suis choqué. C'est marrant, tu me par. Je regarde Malcolm X, mon frère, il a dit qu'il allait mourir. Je suis comme pourquoi tu racontes la fin du film? Et mon frère il dit tout le monde sait que Malcolm X est mort.
Teddy:Non, mais en fait, regarde, tu vois, moi Le Parrain. C'est un film qui m'a choqué en termes cérébrales. Malcolm X, c'est mon film préféré. J'ai besoin d'être dans un état psychologique stable et très bon pour pouvoir le regarder, Parce que ça me met dans un état, Je ne peux pas le regarder. Il faut que je me prépare psychologiquement Parce que ce film, c'est mon film préféré Malcom X.
Julie:C'est le film de Kunta Kinte. Ma mère me faisait regarder ça Ça c'est une série de téléfilms. Oui, c'est une série.
Donald:Mais. Mais voilà ce genre de film, tes parents qui te montrent ça quand t'es petit. C'est marquant parce que tu le comprends. Pas forcément en étant petit, mais quand tu regardes le film quelques années plus tard moi, malcolm X, j'avais en cassette si tu regardes 15 fois et en fait, je vais pas dire que ça t'apprend des choses, mais ça te met dans un mindset où tu sais que tu vas passer par certaines étapes dans ta vie De fond Tu fais un petit parallèle.
Julie:Vous avez vu le film il y a longtemps. Hotel Rwanda.
Donald:Oui, oui, j'ai pris deux jours pour m'en remettre. Oui, parce que moi je suis vraiment sensible.
Julie:Je pleurais celui-là. ce film, j'ai pris deux jours pour m'en remettre. Parce que moi je suis très vraiment sensible. Je pleurais même. Ma famille en a marre de moi, mais je pleurais, je ne me sentais pas bien et je voyais les images. J'ai pris vraiment deux jours pour me remettre.
Teddy:Mais tu vois, il y a un autre film aussi qui est un peu dans le même style on va dire qu'Hotel Rw, c'est le dernier roi d'Ecosse qui est sous un autre angle, parce que tu le vois sous l'angle du docteur qui vient aider versus les locaux, mais c'est un film également qui dérange de fou. Tu vois, le mec, c'est un dictateur. Ok fine, il aimait son peuple, mais il les aimait d'une manière spéciale, tu vois, parce que Amin Dada, parce qu? mais il a fait également beaucoup de mal, comme la plupart des détecteurs, en fait, tu vois, avec Mobutu. C'est dommage, j'avais peur, j'étais traumatisée.
Julie:Ma mère me faisait regarder. Ma mère me faisait regarder des trucs. Non, mais oui, j'avais trop peur de lui quand je regardais des documentaires, quand je t'ai quitté en tout cas, non, mais on s'est un.
Teddy:Ça peut être un autre thème après les films, tout ça, je pense qu'on devrait faire un podcast là dessus sur les films, qu'est-ce qu'ils?
Teddy:voient. Mais justement, par rapport à ça, il y a plein de films que maintenant, comme c'est interdit, au moins 12 interdit au moins truc. Nous, il n'y avait pas tout ça en fait. Donc, il y a plein de films qu'on a regardé, où je sais pas si on était trop jeune ou pas assez mature, mais maintenant il y a plein de films que tu mens pas à tes enfants parce que ça va leur faire faire des cauchemars, etc. Et moi, ça m'énerve ça ouais, mais aussi la qualité.
Donald:Je trouve que la qualité des films qu'on nous sort aujourd'hui, c'est plus la même qualité c'est la même qualité qu'avant, parce que avant, t'avais des films qui te poussaient à la réflexion, à la réflexion. Aujourd'hui, on te sort des films comme Minecraft au cinéma t'as raison.
Teddy:Et tu vois, par exemple, un film, le film de braqueur de banque, le Graal, c'est Hit. Ce film là, même si c'est un film d'action, c'est un film où tu dois réfléchir.
Julie:Ouais, tu vois.
Teddy:Ouais en tout cas.
Julie:Peut-être Chad Dubity va créer L'intelligence artificielle va créer. Non, mais c'est vrai, Juste parce qu'on parle de cinéma rapido, ils ont dit que peut-être ils des personnes en fait qui utilisent parce qu'il y a beaucoup de scénaristes qui utilisent maintenant.
Teddy:Oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai donc l'intelligence artificielle, donc voilà ok, parfait, ok, parfait en tout cas, merci encore à tous, merci encore merci, julie.
Donald:Merci d'être revenue avec nous, c'était super intéressant exactement.
Teddy:N'hésitez absolument pas à lâcher vos commentaires Et on se retrouve très bientôt pour une prochaine vidéo. Allez, ciao, ciao. The Netter Show. Sous-titrage ST' 501.