The Neter Show

La Médecine Traditionnelle Africaine: Un Voyage avec Herbal Ethnic Part 1

Donald & Teddy Season 2 Episode 6

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La médecine traditionnelle africaine rencontre la modernité dans cette conversation captivante avec Ingrid, fondatrice d'Herbal Ethnic. Découvrez comment une simple page Instagram créée pendant le confinement s'est transformée en un mouvement de guérison holistique spécialement dédié aux femmes noires.

L'Ubuntu — "je suis parce que tu es" — forme le cœur philosophique de cette communauté où l'apprentissage circule dans toutes les directions. Loin de se positionner comme une gourou, Ingrid favorise l'esprit critique et encourage chacun à reconnecter avec une sagesse ancestrale qui résonne profondément avec nos corps et nos esprits.

Rejoignez-nous pour cette exploration fascinante des savoirs traditionnels africains et découvrez pourquoi des milliers de personnes se tournent vers ces alternatives naturelles pour retrouver équilibre et vitalité.

Speaker 1:

Si tu regardes des livres d'anatomie, les cours d'anatomie, c'est des corps blancs qui sont dessinés. Tu ne vas jamais voir des corps blancs.

Speaker 2:

Ok, je vais juste te poser une question et si tu ne veux pas répondre, tu n'y réponds pas. Mais il y a eu une pause également qui s'est passée en 2021-2022.

Speaker 2:

Et c'est ça en fait, c'était comme on ne fait pas ce travail à infusion là, malheureusement, Et puis, en plus En plus, on est dans un système de franceuse qui n'est pas conçu pour nous. Bienvenue, bienvenue à tous. Cette fois-ci, ça va être un peu différent. Une différenciation dans l'agencement et dans la présentation. Aujourd'hui, je me retrouve en tête-à-tête avec Ingrid Mago, qui est aussi connue sous le nom de Herbal Ethnic. Merci, merci d'avoir pris le temps pour nous, merci beaucoup avec plaisir merci de m'avoir invité.

Speaker 2:

Je suis trop contente c'est bon ça, mais écoute, on va commencer. Je vais te laisser un peu te présenter et après on va expliquer pourquoi t'es là. Donc, vas-y présente toi, explique-nous qui tu es et explique-nous également ce qu'est Herbal Ethnic, et après on va commencer.

Speaker 1:

Ok, et bien, écoute, bonjour et bonjour à nos chers auditeurs. Donc, moi, je m'appelle Ingrid, je suis la fondatrice d'Herbal Ethnic Et Herbal Ethnic, en fait, au départ, c'était une page Instagram qui avait pour objectif de remettre à l'honneur la pharmacopée et la médecine traditionnelle africaine, une page que j'ai ouverte en 2020. Et maintenant, c'est une entreprise dont je suis entrepreneur officiellement depuis 2023. Donc, maintenant, j'ai une boutique en ligne où je vends des plantes africaines, et qui je suis? Donc j'ai 34 ans. Je suis où je vends des plantes africaines Et qui je suis? Donc, j'ai 34 ans, je suis maman de deux enfants, je suis mariée Et je suis aussi une flasheuse parce que j'ai fait des études. Voilà, je ne vais pas raconter toute ma vie, mais, en gros, j'ai fait des études en ressources humaines, j'ai un peu cherché mon chemin et aujourd'hui, je l'ai trouvé et aujourd'hui, je me définis comme étant une guérisseuse.

Speaker 2:

Voilà, merci beaucoup. Aujourd'hui, en fait, on se retrouve pour pouvoir parler de ce côté-là de ce volet justement guérisseur, guérisseuse, et également ce volet afro-centré et particulièrement dédié à la femme noire. Donc, moi, j'ai juste pensé 2020, j'avais l'impression que ça faisait beaucoup plus longtemps que ça, mais bref, 2020, donc, ça fait cinq ans. Félicitations. On dit que c'est les deux premières années qui sont les plus dures dans le monde de l'entrepreneuriatiat. Mais c'est quoi le déclic qui s'est passé pour toi de te dire je vais faire cette page parce qu'au départ, comme tu l'as dit, c'était une page internet. Mais c'était quoi le déclic, dis-moi?

Speaker 1:

le déclic a été, un peu comme pour tout le monde, ça a été le Covid, le confinement. Moi, déjà, de base, j'étais une guérisseuse qui s'ignorait. Aujourd'hui, je suis une guérisseuse qui se connaît, qui s'assume. Mais j'ai toujours eu cet attrait pour les plantes, déjà de par mon histoire, parce que je suis camerounaise, je suis venue au Cameroun, j'ai grandi toujours dans l'éducation par les plantes, toute ma vie, en fait, on recevait des flammes du cameroun pour cela, des pour ce purgé, pour ta, ta, ta, ta, ta, ta, ta donc, et c'est ça m'a suivi toute ma vie. Et ce qui s'est passé, donc, c'est que en 2010, en 2020, j'ai eu le co vide et et je n'ai pas pu me soigner, ce compte à l'époque, quand on avait le coup vieux, on nous interdit d'aller à l'hôpital, donc, donc, je l'ai appelé à l'hôpital et ils m'ont dit de prendre du paracétamol Et ça ne marchait pas. Et plus les jours avançaient, plus mon état s'aggravait.

Speaker 1:

Donc, ma mère a pris peur. Ce qu'elle a fait, c'est qu'elleélation de me dire que mais attends toutes les plantes qu'on a en Afrique. On ne fait que nous parler de l'Ayurveda, qui est la médecine traditionnelle indienne, et des médecines traditionnelles chinoises, mais on ne parle jamais des médecines traditionnelles africaines, alors qu'il y a beaucoup à dire. Quoi Donc l'honneur? nos médecines traditionnelles, notamment nos plantes, et j'ai créé ma page juste comme ça, suite à cet événement Et à ma grande surprise ça a pris, mais ça a vraiment bien pris.

Speaker 2:

Exactement En fait, moi, quand je suis revenu sur Instagram, c'était là justement pendant le Covid. Je pense que c'était avril 2020, c'était vraiment au début, je pense, de la création de ta page. Mais je me rappelle, quand je suis revenu sur Instagram, je pense que tu avais déjà plus de 1000 abonnés. Donc, ma question est-ce que tu savais qu'il y avait cette demande d'informations sur la médecine traditionnelle africaine, et spécifiquement en fait sur Non tu ne, savais pas ok.

Speaker 1:

Ah non, non, je ne me dis que je ne savais absolument pas et j'ai été plus de cours justement parce que ma page a évolué très, très, très vite et même jusqu'aujourd'hui. Elle continue d'évoluer hyper vite et moi-même, je suis toujours en fait Et je ne veux pas te couper. Mais en fait, le truc, c'est qu'en ouvrant cette page, je me suis rendu compte que j'ouvrais une boîte de Pandore. J'ai ouvert un puits sans fond et depuis, je suis dans un écosystème d'apprentissage. On en reparlera pendant l'heure, mais j'ai vraiment ouvert une boîte de Pandore.

Speaker 2:

Je vais juste donner deux, trois petits chiffres Après. C'est vrai qu'il y a très peu de chiffres en France, mais est-ce que tu savais que, par exemple, aux Etats-Unis ou au Canada, la femme noire a trois fois plus de risques que la femme non noire? donc on met les blanches, les hispaniques, etc. A trois fois plus de chances de risques d'avoir des risques de mortalité quand elle va aux urgences.

Speaker 1:

Oui, j'avais appris ça. Oui, J'avais lu ces articles.

Speaker 2:

Donc, c'est quand même énorme. Tu disais que tu as ouvert la boîte de Pandore, en effet, et je l'ai vu, l'évolution de ta page, oui, au final, tu t'es La médecine, en effet, mais tu t'es vraiment dirigée ou spécialisée vers la médecine ou la guérison de la femme noire. Pourquoi cela? Est-ce que c'est quelque chose? que tu t'es rendu compte que même toi, tu étais pour ton propre, comme tu l'as dit, ton propre apprentissage, ou tu t'es rendu compte qu'en fait, les gens qui te posaient les questions c'était les femmes noires et donc contactaient étaient des femmes noires et aussi, de par mon vécu, j'ai toujours constaté une différence.

Speaker 1:

En fait, étant noire, ayant grandi en France, je me suis toujours rendu compte que les maladies des femmes noires et les maladies des femmes blanches étaient différentes.

Speaker 1:

Par exemple, chez nous, les femmes noires ont un gros problème qui sont les fibromes c'est ce qui touche majoritairement les femmes noires on a aussi d'autres problèmes, comme ce n'est pas spécifique à la femme, mais des maladies spécifiques pour les noires, comme la drépanocytose ou les carences en vitamine D, qui sont très, très graves chez les noires, mais qui ne sont pas assez alertées sur notre besoin en vitamine D. Et, en fait, si tu veux, au fur et à mesure du temps, je me suis rendu compte que les noirs, on n'est pas éduqués sur notre particularité, qui est notre mélanine et les études sur la mélanine. Il y a très peu d'études sur la mélanine, en tout cas des études officielles et des études sur la mélanine, il y a très peu d'études sur la mélanine, en tout cas des études officielles et des études mainstream sur la mélanine, il y en a très peu. Pour autant, il y a eu énormément de chercheurs, notamment des chercheurs noirs, des scientifiques noirs, avec le très célèbre Dr Sebi, ou alors le Dr Laila Afrika, et encore d'autres, qui ont très sérieusement étudié la question de la mélanine et, en fait, en découvrant Herbalapique, herbalapique, à la base, c'est une page qui m'a poussé moi-même à faire des recherches et, du coup, je passe ma vie à rechercher. Donc, je suis une étudiante éternelle.

Speaker 1:

Mais pourquoi la femme noire? pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de me spécialiser chez la femme noire, c'est parce que j'ai compris que et ça rejoint un petit peu l'étude, les chiffres que tu viens de me donner avant les femmes noires ne savent même pas qui elles sont en réalité elles ne connaissent pas quels sont leurs besoins et, du coup, elles ne savent pas comment vivre en harmonie avec ce monde.

Speaker 1:

C'est pour ça, à mon avis, que comment dire?

Speaker 1:

la plupart des femmes noires ont ces problèmes quand elles se retrouvent dans des systèmes allopathiques, des systèmes de santé traditionnels, enfin plutôt oui, c'est ça des systèmes, je cherche mes mots des systèmes de santé modernes qui ne correspondent pas à leurs besoins physiologiques et qui ne correspondent pas non plus à leurs besoins même spirituels, parce qu'en fait, nous, les Noirs, de part déjà notre mélanine, mais aussi de part nos cultures, on est spirituel, donc nos traitements sont censés être holistiques. Quand tu traites un Noir, tu ne le traites pas qu'avec une approche symptomatique ou une approche… Physique, voilà exactement ou pathologique. Tu dois l'approcher d'un point de vue cyclique, donc d'un point de vue global, logistique. Et je pense que quand un noir va, une femme noire va à l'hôpital et va exprimer que, je ne sais pas, elle a mal au ventre, elle a mal à ceci, elle a mal à cela, on va essayer de la traiter comme une femme blanche, alors que non, son corps est différent, ses cellules sont différentes.

Speaker 1:

Alors, dans l'ensemble, on est pareil, mais il y a quand même cette grosse, grosse, grosse composante qui est la mélanie et qui change beaucoup de choses. Donc, l'objectif d'Herbal Ethnic est de créer un peu une safe place pour les femmes noires en effet, après moi, je suis quelqu'un qui consomme énormément ton contenu.

Speaker 2:

Donc, je suis pas forcément une femme noire, enfin, ça se voit. Mais c'est un contenu qui est pas forcément très éducatif. Et après, il y a plein de choses sur lesquelles je peux pas dire que je les connaissais, mais on va dire que j'en avais entendu parler, que ce soit à travers ma mère, parce que ma mère est très dans ce type de médecine, à savoir la plante, la nutrition, les habitudes, comme tu dis. En fait, si tu veux changer ce qui se passe mal dans ton corps, change ce qu'il y a autour. Tu peux pas demander à te sentir mieux si, admettons, tous les jours, tu vas dans un travail qui te déprime, tu parles avec des collègues qui t à te sentir mieux.

Speaker 2:

Si, admettons, tous les jours, tu vas dans un travail qui te déprime, tu parles avec des collègues qui t'empoisonnent l'esprit et le corps, et après, tu penses que tu vas aller mieux. Mais tu disais quelque chose où tu avais observé, tu t'étais rendu compte que les maladies ou bien les symptômes ou les problèmes de la femme noire sont un peu différents de celles de la femme blanche ou des autres ethnies. Est-ce que tu t'es rendu compte par ton vécu, c'est-à-dire ton expérience en parlant, ou est-ce que tu t'es rendu compte quand tu as commencé à te renseigner? comme tu l'as dit, tu es une éternelle étudiante.

Speaker 1:

Alors c'est un peu des deux. Une éternelle étudiante, Alors c'est un peu des deux. Je l'ai constaté depuis que j'étais toute jeune. Mais j'ai réussi à le formaliser, à mettre des mots dessus, grâce à Herbal Ethnic, parce que, avec toutes les milliers de demandes que j'ai reçues et en fait, tu as dit tout à l'heure un truc qui est très intéressant, sur lequel je viendrai rebondir Tu m'as dit que quand tu lis mon contenu, tu te rends compte que c'est des choses que tu connais déjà et ça te rappelle ce que ta mère te disait, etc. Et en fait, ça, c'est un truc que j'ai constaté, c'est que, souvent, quand je parle de choses sur ma page, beaucoup de gens ça rappelle. Ils se disent Ah, ça me rappelle, parce qu'en fait, on essaie de savoir mais qui est présent et qu'on connait en fait.

Speaker 1:

Tu vois donc, moi, je pense que, avec les recherches que je fais et les connaissances que je partage même si, pour moi, je ne partage plus 1% de tout ce que j'apprends tout ce que je fais, c'est juste permettre aux gens de se rappeler, de se souvenir de ce qu'on leur a raconté de leur histoire et de se rendre compte qu'on leur a raconté de leur histoire et de se rendre compte qu'en fait finalement la connaissance? on l'a déjà. On a juste besoin de la formaliser, de la structurer, de la cadrer, Comme les Blancs l'ont fait. Il y a des Blancs qui écoutent, je ne dis pas les Blancs de façon péjorative mais c'est juste que les Blancs ont structuré leur médecine.

Speaker 1:

Il y a les médecines naturelles, les médecines allopathiques. Nous, on est toujours un peu dans ce truc mélangé de soit la médecine moderne ont la copie des blancs. Parce que même nos médecins, en Afrique, ils étudient quoi? Ils étudient les choses avec des livres occidentaux. Par exemple, je ne sais pas si tu regardes des livres d'anatomie, les cours d'anatomie, c'est des corps blancs qui sont dessinés. Tu ne vas jamais voir des corps noirs. Dernièrement, on a eu un scientifique africain je crois que c'est un Nigérian, je ne vais pas me tromper qui a fait la première photo d'imagerie d'un foetus noire qui a été quand même une révolution sur le plan, sur la scène scientifique internationale, parce que c'est la première fois, en fait, qu'on voyait des schémas noirs.

Speaker 1:

Mais c'est pour te dire, en fait, ce que je te dis là, c'est pour te dire que même dans nos modes de réflexion, en Afrique, on applique ce qu'il y a les Blancs appliquent chez nous, alors que ce n'est pas compatible. Je vais donner juste un petit exemple. Après, j'arrête la vidéo. J'ai un très bon ami au Sénégal qui est médecin?

Speaker 1:

et il me dit qu'en fait, à l'hôpital, parce qu'il travaille dans un hôpital au Sénégal à l'hôpital, quand il rencontre des gens, il se rend compte que 80% des maladies sont des maladies spirituelles. Les gens viennent te dire Oh, j'ai mal au dos, oh, j'ai mal à la tête, oh, j'ai mal à ceci, oh, j'ai mal à cela, alors que chez nous, le spirituel est très mélangé. En fait, comme je te disais, tout est holistique. Donc, quelqu'un va peut-être te dire «erie, mais de contrats d'âme, des contrats ancestraux, de ceci, de cela. Et souvent, ce qu'il me dit, c'est que lui, quand il écoute, quand il fait le diagnostic de la personne, son premier réflexe est souvent de lui dire va voir tes ancêtres, va voir tels, va voir tels avant de venir me voir, parce que moi, je vais te donner le paracétamol pour calmer ton mal de tête, mais si tu veux vraiment te soigner et faire en sorte que ton mal de tête part, va voir tes ancêtres. Ça, c'est juste un exemple. Tu vois.

Speaker 2:

Mais ok, quand il parle de spirituel, comment il arrive à déterminer cela? Après, je sais que t'es pas lui, mais pourquoi je te dis ça? C'est parce que, par exemple je vais donner un exemple La médecine chinoise, elle lie beaucoup le corps à l'esprit. De toute manière, c'est une erreur qu'on fait tous, à savoir séparer le corps et l'esprit. Le corps et l'esprit, ça ne fait qu'un. Mais elle lie beaucoup le corps et l'esprit. Pourquoi? Elle dit que dans la psyché, dans tout ce qui est au niveau psychologique, il y a des comment on appelle ça, des symptômes psychomoteurs. Comment il arrive à différencier, en fait, cette chose qui est spirituelle à, potentiellement, quelque chose qui peut être psychologique? Parce que, comme à un moment donné, on parlait de ça en première saison, chez nous, on ne dit pas qu'on est dépressif, on dit juste qu'on est fatigué c'est vrai.

Speaker 1:

En plus, je ne sais pas comment il arrive à déterminer ça, mais des récits qu'il nous raconte, c'est surtout parce que, contrairement à l'Occident, en Afrique le spirituel est très visible.

Speaker 1:

Tu vas beaucoup voir des cérémonies de concourants, des cérémonies, de ceci, cela donc, forcément, les blancs vont dire que c'est folklorique. Mais quand tu es médecin là-bas, quelqu'un va arriver, il va arriver tout de suite avec des choses mystiques, ça se voit. En fait, c'est pour ça qu'il arrive tout de suite. À voir la distinction entre lui, ça ressemble plus bon, je l'extrapole, mais ça ressemble plus à un cas de cancer de je ne sais quoi, et l'autre, ça ressemble plusête aussi. Tu vois, et tu vois, tu as dit un truc qui est très intéressant, c'est que chez nous, quand quelqu'un est dépressif, on ne dit pas qu'il est dépressif, on dit qu'il est fatigué. Mais l'un ne l'exclut pas l'autre, la dépression est un épuisement, en réalité.

Speaker 1:

C'est vrai. C'est un épuisement total. C'est vrai de parler qui est très direct, qui peut paraître très simpliste, mais comme on a une approche de la vie qui est souvent allégorique de par nos langues, quand quelqu'un te dit tu es fatigué, on n'a pas une langue directe comme le français ou le latin, on a une langue qui pousse à la réflexion, qui est beaucoup dans le subtil.

Speaker 2:

Donc, quand quelqu'un va te dire tu es fatigué, c'est que tu es fatigué. Tu vois l'imponation? Oui, totalement, mais c'est vrai que, justement, c'est une porte ouverte, c'est une invitation à est-ce que tu peux me dire ce que tu veux m'en donner plus? Est-ce que tu veux t'ouvrir à moi?

Speaker 1:

Exactement.

Speaker 2:

Alors qu'on va dire les langues, comme. Alors qu'on va dire les langues comme tu dis le direct, comme mettons même l'anglais où, si tu ne te dis pas exactement ce que j'ai voulu te dire, tu vas être perdu. Tu vas dire mais non, ce n'est pas ça que tu as voulu dire, non, non, ce n'était pas clair, etc. Mais ok, maintenant tu t'es expliqué un peu, c'était quoi, le cheminement que tu as fait au niveau de la création et maintenant, dans cette sécurité. Maintenant, tu as dit que c'est devenu une entreprise. Explique un peu ce pivot. Pourquoi je pose cette question? C'est parce que je l'ai vu dans le sens où, avant, tu ne vendais pas de produits, que ce soit par exemple les cimousses ou autres outils. Parfois, ce n'est même pas forcément des aliments ou des ingrédients, mais c'est aussi des outils. Comment t'as fait pour cette bascule-là, qu'est-ce qui s'est passé?

Speaker 1:

Ce qui s'est passé, c'est qu'à chaque fois que je parlais d'une plante, tout le monde me disait Où peut-on s'en procurer? Où peut-on s'ils se laissaient aller à Châteauroux ou s'ils voulaient aller à Paris? tu vois, mais en fait, si tu veux, j'ai eu plusieurs personnes qui m'ont dit Ah, mais est-ce que vous ne pouvez pas vendre les plantes directement? Donc, un jour, j'ai fait venir des plantes du Cameroun et j'ai mis ces plantes à vendre sur Paypal et je pensais que ces plantes, en tout près une semaine pour les ventes, t'es dit, en 30 minutes, j'étais sold out. En 30 minutes, j'avais tout vendu. Je me suis dit ok, il y a une demande. J'ai fait une deuxième vente avec deux fois plus de quantité, deux fois plus de marchandises. En une heure, je n'avais plus rien. Quand je dis plus rien, je n'avais plus rien. Donc, j'ai compris qu'il y a un besoin, mais un besoin presque feroce quoi.

Speaker 1:

Donc, du coup, en réalité, j'ai commencé à vendre en 2022, je crois deux ans après la création de ma page. Mais j'ai vraiment décidé de me mettre officiellement dans le business, enfin de créer une entreprise, quand j'ai vu que il y a un sérieux besoin. Il y a un sérieux besoin. Il y a un sérieux besoin.

Speaker 2:

Ouais, ok, je vais juste te poser une question, et si tu ne veux pas répondre, tu ne réponds pas. Mais il y a eu une pause également qui s'est passée en 2021-2022. Oui, que tu as prise par rapport à la page et tu as mis une distance, sauf que ta page, elle, n'est pas morte, parce qu'on dit toujours mettons les pages si tu les entretiens pas, si tu postes pas, si tu réponds pas aux commentaires, etc. Si tu mets pas de live, tu vas pas en story, etc. Les gens vont faire mourir ta page. Ta page, pendant le temps que t'as pris pour toi, c'est quand même, ça a été entretenu par ta communauté, parce qu'ils se posaient des questions, ils réagissaient, ils partageaient tes vidéos. Est-ce que cette pause que t'as prise a aidé vers la structuration ou vers le début de te dire, ok, je vais aller en entreprise ou c'est pas du tout lié. Et si tu veux répondre, pourquoi la pause? pourquoi tu l'avais prise?

Speaker 1:

Pourquoi j'ai pris la pause. Alors, ce qu'il faut savoir, c'est que moi, sur ma communauté, et puis je pense que tu le connais, mais pour les personnes qui m'entendent parler, je suis un peu un livre vert, c'est-à-dire que j'ai très peu de sujets tabous et je pars du principe que si je vis une chose qui peut être utile pour le plus grand nombre, je le partage.

Speaker 1:

Donc, ma manière d'approcher ma communauté, c'est en tant que comment dire, en tant qu'informatrice. Je me considère comme étant un canal. Après, je ne veux pas partir dans les délires spirituels parce que je pense que ce serait l'objet d'un deuxième podcast, mais je me considère comme étant un canal d'information.

Speaker 1:

Donc, pourquoi j'ai fait cette pause? Premièrement, parce que ma vie professionnelle à l'époque me prenait trop de temps. Parce que j'étais employée, j'étais en CDI, comme je t'ai dit. J'ai fait des études, j'ai fait une école de commerce et, du coup, je travaillais dans l'informatique et je n'avais pas le temps, j'avais trop de demandes. Et du coup, je travaillais dans l'informatique et je n'avais pas le temps, j'avais trop de demandes. Et, en plus de ça, je vivais aussi les prémices d'un éveil spirituel Parce que, comme je te le dis avant, j'étais guérisseuse sans le savoir. Aujourd'hui, je sais que je suis guérisseuse, mais c'est ce cheminement d'éveil spirituel qui m'amène à ce point aujourd'hui, en 2025. Alors qu'en 2021, j'étais toujours là à vaciller, je ne sais pas trop. J'ai les symptômes de l'imposteur, les nananis, les nananas. Aujourd'hui, j'ai réussi à balayer ça. Donc, j'ai fait cette pause par rapport au changement que Herbal Ethnic a apporté dans ma vie Et, effectivement, ma page n'est pas morte. Ma page n'est pas morte et, au contraire, elle ne fait que grandir, parce que je pense que les gens ont compris qui je suis et ont compris mon travail.

Speaker 1:

Mon travail n'est pas de me faire de l'argent. Je considère que l'argent que je gagne grâce à Herbal Ethnic est un résultat du travail que je fournis Et pour moi, c'est la preuve, parce qu'à chaque fois que je fais que j'ouvre une vente jusqu'aujourd'hui encore la dernière vente le mois dernier je suis sold out hyper rapidement, alors qu'aujourd'hui j'ai des quantités astronomiques, j'ai des centaines de kilos de produits que je vends Ça se termine en un claquement de doigts. Du coup, pourquoi ma page ne meurt pas? Parce que c'est un contenu véridique et utile. Ce n'est pas un contenu qui est là pour arranger mon égo ou pour me valoriser en me disant Ah, je suis trop forte, je dis des trucs très intéressants.

Speaker 1:

Mais je suis vraiment là pour aider les gens à se soigner Et, en fait, c'est ma communauté. En fait, ma communauté et Herbal Ethnics, c'est un. En fait, le mot d'ordre de ma page, c'est Lubuntu. On est ensemble. Je suis parce que tu es et je suis parce que tu es. En gros, je suis désolée, je cherche mon mot, mais Je suis parce que tu es, et tu es parce que nous sommes.

Speaker 1:

On est tous liés Et, en fait, il faut savoir que l'apprentissage que j'ai à travers Herbal Ethnic vient beaucoup de mes abonnés. Mes abonnés m'apprennent énormément de choses. Je les considère pas comme des abonnés. Je les considère comme des êtres humains qui vivent leur chose.

Speaker 2:

Je fais de même Dernièrement.

Speaker 1:

tu vois, on parle beaucoup des racines de Vétiver. Je sais pas si tu connais et la racine de vétiver. C'est un truc qui est en vogue, tout le monde parle de ça.

Speaker 2:

Tout ça, tout ça mais t'as fait je pense que t'as fait une story là-dessus, ou bien t'as fait un poste.

Speaker 1:

Oui, j'ai fait un poste là-dessus et en fait, à travers mon poste, j'ai découvert un effet secondaire de la racine de vétiver, qui est que, pour certaines personnes, ça inhibe l'absorption du fer.

Speaker 1:

C'est-à-dire qu'en réalité, les personnes qui sont anémiées ne sont pas censées consommer de racines de vétiver. Là, ce que je te dis, là, ça peut aller à mon désavantage parce que ça peut faire que les gens arrêtent d'acheter la racine de vétiver. Mais, en réalité, moi, ce qui ne m'intéresse pas, ce qui ne m'intéresse en bonne santé, parce que pour que cette société et pour que notre communauté, en priorité, soit une communauté forte, il faut qu'on soit en santé, il faut qu'on soit des êtres forts, c'est ça mon objectif. Donc, si tu viens me donner une information que je ne connaissais pas ou qui va à l'encontre d'un de mes dires, je vais approfondir mes recherches. Je suis qui pour dire que tu as tort Et, en fait, cet esprit d'Ubuntu que je mets en avant dans ma page.

Speaker 1:

La communauté me le rend Là. Par exemple, ça fait trois semaines que je ne l'ai pas publié. J'ai déjà gagné quasiment 1000 abonnés, alors que je ne publie rien, je ne suis même pas là.

Speaker 2:

Tu vois ce que je veux dire Ouais, non, c'est vrai, c'est vrai En fait. Je vais revenir sur ce que tu disais par rapport à ton contenu, qui est là pour durer et perdurer parce que c'est un apprentissage en effet. C'est-à-dire qu'il y a des vidéos que tu peux voir, qui sont sorties questionnes. Tu vas apprendre pareil, que ce soit sorti en 2021 ou que ce soit sorti en 2025. Donc, c'est quelque chose, en effet, qui est très bon et c'est une passe qui est inspirante, culturellement également, et qui donne aussi une alternative à ce que certaines personnes pensent comme la seule évidence. Par exemple, t'es malade, comme t'as dit, tu prends un paracétamol. En France, c'est les doliprane Ici, on appelle ça, je sais pas comment on appelle ça Tinenol, etc.

Speaker 2:

Bref, mais tu l'as dit, t'as répondu à la question que j'allais te poser par rapport au buntut, qui est justement dans le partage et dans l'échange. À part cette valeur, dans le sens où, justement, au niveau de ta communauté, tu as dit qu'il y a beaucoup d'échanges, et je me rappelle que, au début de ta page, tu répondais beaucoup aux commentaires et, par exemple, tu faisais une vidéo et une femme je ne me rappelais pas de son nom, mais qui avait répondu à la vidéo en te disant oui, voilà, mais ça, c'est bon, mais ça fait également ça, je ne sais plus. Bref, c'était une vidéo où tu expliquais quelque chose et la personne te disait ça Est-ce que, hormis ces valeurs, justement, d'échange, de partage, d'apprentissage, est-ce que tuas d'autres choses que t'essaies de véhiculer, ou c'est vraiment ça sur lesquelles, justement parce que t'as parlé de vecteur, t'es un vecteur de communication. Est-ce qu'il y a autre chose que t'essaies de transmettre?

Speaker 1:

ce que j'essaie de transmettre en priorité, c'est la connaissance de soi et l'équilibre d'un, chaque chose. Ce que j'essaye de transmettre aux personnes, c'est l'amour de la connaissance Et l'amour de Oui, c'est ça, c'est l'amour de la connaissance, parce que je me rends compte que en parlant de différents sujets par exemple dernièrement, il y a quelques mois, j'avais partagé un extrait d'un interview du Dr Sebi, dans lequel il expliquait que le fait d'avoir ces règles tous les mois n'était pas naturel.

Speaker 1:

Exactement Il savait qu'en faisant ce genre de choses, il y allait avoir des pours, des contres. Ceux qui allaient me dire, ceux qui ont dit oh là, là, ce que vous dites est très dangereux, tatati, tatata, etc. Mais en fait mon objectif c'est de titiller le cerveau des gens pour qu'ils aient envie de faire des recherches, c'est ça mon objectif.

Speaker 1:

Donc, bien sûr, il y a l'Ubuntu là, c'est la valeur principale. Mais l'objectif, comme je t'ai dit, mon objectif, c'est que les gens deviennent forts. Et pour être fort, il faut être intelligent, il faut être en bonne santé et il faut avoir des capacités de réflexion et de contradiction, de se confronter à la contradiction et, surtout, ne pas être dans ce que moi j'appelle le colonialisme mental, penser que ta pensée à toi est supérieure à celle de l'autre. C'est faux Et ça, c'est quelque chose que j'essaye de mettre en avant. C'est pour ça que j'aime bien parler de sujets tabous, donc, par exemple, sur comment tu te mets, toi, quand tu vas aux toilettes, ou le fait d'avoir tes règles ou non, ou je ne sais pas. J'aime bien parler de sujets tabous, en fait, pour pousser les gens à se confronter à comment dire Oui, à se confronter en fait à des réflexions, à l'opposition mentale en fait, à juste le fait de développer sa réflexion et donc à faire des recherches, parce que quand tu fais des recherches, le savoir est une arme. Alors, soyons armés, comme disait Kéry James.

Speaker 1:

Mais ça, c'est trop vrai, c'est que quand tu as la connaissance, c'est-à-dire quand tu as la connaissance, c'est difficile de faire de toi ce qu'on veut, c'est difficile de te manipuler. tu es quelqu'un de fort Et du coup ça marche, parce que du coup, les gens me mettent plein de commentaires, ils commencent à débattre et parfois, je n'ai même plus besoin de répondre ils se répondent entre eux et il y a de l'émulation, et c'est hyper intéressant et très enrichissant, et tous de là en ayant appris des choses.

Speaker 1:

J'avais aussi lancé un truc à un moment donné, mais c'est trop énergivore, faut que je m'y remette. Ce sont les palabres du dimanche ouais, si, si de larves à palabres et les palabres me dépassaient.

Speaker 1:

Je recevais tellement de messages que, non, ça bouffait tout mon dimanche. Donc, il faut que je me structure. Mais en fait, c'est ça mes valeurs, c'est que dans l'Ubuntu, donc, on est donc une communauté sécure et ce que les gens doivent comprendre, c'est qu'une communauté, ce n'est pas qu'on est tous pareil et on pense tous pareil. Non, une communauté, c'est comme un couple. Tu as des personnes qui sont différentes et qui doivent apprendre à gérer avec leur différence et réaliser qu'en réalité, leurs différences sont complémentaires et non pas opposées.

Speaker 2:

Tu vois, ce que je veux dire, c'est un peu mon travail.

Speaker 1:

C'est un peu les stades de vie que j'essaie de faire. En fait, j'essaie de créer un stade de vie de village. Il y a un réseau social.

Speaker 2:

En fait, ça me fait penser à ce que tu as dit dans la création de l'esprit, qu'il faut être en santé, être intelligent, etc. Ce que tu viens de dire, ça me fait penser à une citation de Cheikh Antoine Diop, qui disait Le futur n'appartient à ceux qui ont une longue mémoire. En fait, dans le sens où c'est bien de vouloir avancer, etc. Mais pour pouvoir avancer, il faut savoir quand même qu'il faut que tu aies une base solide. Et comme tu dis, justement, avoir cette base solide, c'est important, justement de s'éduquer, et l'éducation également. Il disait également chez Cantadiop il ne parlait pas que l'éducation que nos parents nous donnent à l'école, à la maison, pardon, mais également l'éducation de manière globale et entière, donc à l'école, la maison, avec nos ancêtres, avec nos aînés, dans nos sociétés, etc. Il parlait de cette é. C'est compliqué, de mon point de vue. C'est compliqué d'avoir un contrôle sur ta pensée, sur tes pensées, quand tu as du mal à contrôler ce qui rentre à l'intérieur de toi. Tu vois, c'est très compliqué.

Speaker 2:

Et, justement, le docteur Sebi disait ça, quelque chose qui était très bien. Il disait il faut que je cherche, mais je crois que c'était tu guéris pas le Non, c'est pas celle-là, je sais plus ce qu'il disait. En gros, il disait le corps se guérit seul. En fait, il faut seulement enlever les obstacles qui bloquent sa guérison. Voilà, parce que c'est ça que je cherchais. Et donc, ça veut dire que ton corps, il a déjà les mécanismes pour pouvoir bien avancer. Mais maintenant, est-ce que tu l'aides ou est-ce que tu le desserres? Exactement?

Speaker 1:

C'est ça. C'est exactement ça. Il y a un chercheur j'ai oublié le nom qui expliqu ça. Il y a un chercheur, dont j'ai oublié le nom, qui a expliqué qu'en réalité, on n'apporte pas la santé au corps. Le corps est déjà en santé. Ce qu'il faut faire, c'est permettre au corps de rester en santé et d'arrêter d'entraver cet état naturel, parce que la santé, c'est notre état naturel.

Speaker 1:

Et comme tout aujourd'hui entrave cet état natural de santé, on arrive au développement des médecines allopathiques, avec toutes les maladies qui ne font que naître, et il y a de nouvelles maladies, c'est vrai. Il y a tout le temps de nouvelles maladies. Il y a tout type de spécialistes aujourd'hui, entre les endocrinologues et les oncologues et les nanologues, mais parce qu'il y a trop de maladies, elles-mêmes sont dépassées.

Speaker 2:

C'est vrai.

Speaker 1:

Pourquoi? Parce qu'en fait le terrain, la base de la santé, c'est le terrain. Qu'est-ce qu'on appelle le terrain? C'est l'état de ton corps. Tu pars du principe que ton corps, c'est une terre et pour que ta terre soit fertile, il faut qu'elle soit saine. Si ta terre n'est pas saine, elle ne sera pas fertile. Donc, elle peut tomber malade, elle peut attirer des métaux lourds, des polluants, etc. L'objectif, c'est d'abord de tourner la terre, donc de travailler le terrain, de travailler ton terrain pour que ton terrain soit sain, En arrêtant d'apporter des agents polluants toxiques.

Speaker 2:

Tu as dit aussi quelque chose sur ce que tu disais par rapport à ta page, où tu disais que tu ne traites pas forcément les gens comme des abonnés, mais plus comme une communauté. C'est un échange. Et également, tu disais que ta page est très informative. C'est pour ça qu'elle fonctionne. Il y a un psychologue qui avait dit quelque chose qui parlait en fait du comportement narcissique ou du comportement des gens sur les réseaux sociaux, et ce qu'elle disait dans son étude, c'était que quelqu'un qui a pour but d'être informatif, par exemple, je ne vais pas citer le nom, mais on va dire qu'une personne qui a commencé par un contenu éducatif, donc quel que soit le contenu, que ce soit politique, que ce soit spirituel, que ce soit, quel qu'il soit, son contenu est éducatif, donc intéressant Ce contenu prend beaucoup plus de vues. À partir du moment où ce contenu prend plus de vues, qu'est-ce qui va se passer?

Speaker 2:

La personne a la possibilité de changer sa position. Mais elle expliquait que quelqu'un qui, dès le départ, met son visage en avant, alors, par conséquent, il va se faire acheter. Pourquoi? Parce que les marques aiment savoir qui parle de tel ou tel sujet Et quand elles t'ont identifié, quel que tu sois, qui que tu sois pardon. Elles ont une possibilité, justement, de pouvoir te personnifier et de pouvoir te mettre en fonction d'un, en image, avec un Allô.

Speaker 1:

Avec un Oui oui, exact, excuse-moi. Avec une marque.

Speaker 2:

Avec exactement avec une éditoriale, et en fait, c'est ça qui est bien dans ta page également, c'est que tu ne te mets pas en avant. Bien sûr, tu t'as montré ta tête, etc. Dans le passé, etc. Tu le fais encore parfois, mais ce que tu mets en avant, c'est vraiment ce qui nous sert, à savoir l'apprentissage ou le partage que tu as. Maintenant, ma question, c'est est-ce que tu, étant donné que tu l'as expliqué, t'as beaucoup de demandes, beaucoup de messages, beaucoup de choses. Est-ce que tu penses à dénigrer cette partie de gestion, de gestion de de la page herbal ethnique pour te distancer, pour pouvoir avoir plus de temps pour toi, ou tu préfères quand même toujours le manager et le gérer à ta manière?

Speaker 1:

Franchement, tu poses des bonnes questions. Tu dois te convertir dans les journaux? Non, mais franchement, c'est tellement pertinent comme question parce que c'est exactement mon sujet de réflexion du moment. C'est que Herbal Ethnic je ne vois pas comment l'automatiser ou le passer à un community manager, par exemple, parce que c'est mon essence qui est dans cette page Et pour pouvoir trouver quelqu'un qui reproduirait mon essence, ça va être compliqué. Je pense qu'on peut avoir des personnes qui vont faire 2-3 posts genre retour client, mais moiata, mais moi, je veux pas d'un truc qui n'a pas d'âme donc ça va être compliqué pour moi de me dissocier d'herbe aléchnique.

Speaker 1:

En revanche, je pense de plus en plus à créer une page secondaire où j'aurai ma page à moi, une grise, tu vois, où ce serait vraiment moi et dissocier avec Herbal Ethnic. Où, maintenant, herbal Ethnic, je ne parle que des plantes africaines, que des ceci, que des cela. Mais le problème de ça, c'est justement moi. J'ai beaucoup de mal avec la gourouisation des personnes, surtout les personnes qui parlent des systèmes de santé.

Speaker 1:

Parce que je l'ai vu. J'ai vu que certaines personnes viennent me dire d'ailleurs, j'espère que si ces personnes écoutent ce podcast, elles ne le prendront pas mal. Mais qui viennent me dire ah, j'attends seulement que toi, que tu me confirmes ou pas, parce que je n'ai confiance quand ils disent Je suis en mode, mais qui suis-je pour te confirmer? Toi-même fais très facilement, c'est pour ça d'ailleurs que j'ai refusé de me mettre en avant, parce qu'en fait, les gens cherchent à t'identifier d'un ou de l'idéal et en se disant je veux devenir comme toi.

Speaker 1:

Et tu en as certains qui tombent dans le piège de l'ego de se dire si tu veux devenir comme moi, fais comme moi. Mais non, on est tous différents, en fait. Comme moi, mais non on est tous différents en fait Exactement Et tu ne mets pas en avant l'individualité de chacun Et tu crées des frustrations. C'est pas bon.

Speaker 2:

Exactement. Et tu vois, c'est un peu ce que nous, on a décidé de vouloir faire dans notre podcast. On ne veut pas mettre notre image en avant. Pourquoi? Parce que, justement, on essaie de faire en sorte que c'est notre travail qui parle, c'est nos voix qui parlent, et on reste concentré sur le message. Et je ne veux pas te mentir, parce qu'on a fait des conversations avec Do, etc. Par rapport à comment faire en sorte que notre page soit un peu plus boostée, parce que je ne veux pas te mentir on a reçu des messages, que ce soit sur TikTok ou même sur Instagram, des gens qu'on ne connaît pas du tout. Ils ne sont pas dans nos entourages, ce ne sont pas des amis, d'amis, c'est juste des gens qui sont tombés sur notre podcast et qui ont écouté un épisode, deux épisodes, peu importe, et qui nous ont envoyé un message en disant J'aime vraiment ce que vous faites, etc».

Speaker 2:

Mais j'aimerais bien voir vos têtes, tu vois, j'aimerais bien pouvoir vous identifier, ou bien identifier la voix qui parle, la voix de Donald, la voix de Teddy qui parle à ce moment. J'aimerais pouvoir voir vos visages. Et on est un peu dans cette réflexion également de se dire est-ce qu'on va vers, justement, mettre notre image en avant ou non. Et ça répond à ce que je disais par rapport justement à cette étude de psychologie, qu'elle disait en disant à partir du moment où tu mets ton image en avant, peu importe ton essence primaire, à partir du moment où tu mets ton image en avant, ce que tu vas vendre, c'est ton image.

Speaker 2:

Oui clairement Et pas ce que tu dis Exactement, Exactement. Donc toi, c'est pour ça que c'est une question, c'est un dilemme que tu as Parfait.

Speaker 1:

Oui, c'est clairement un dilemme, parce que, d'un autre côté, je me dis bon, en fait, je pense que je vais quand même faire cette page, parce que, bon, il y a effectivement le fait de mettre en avant le message, le ceci, le cela, c'est important. Mais si toi, tu es aligné avec ton message, il n'y a pas de mal, en fait, à se montrer pourquoi. Parce qu'en fait, je me dis moi, si je décide de me montrer demain, je vais rester la même, je vais toujours mettre en avant le côté. Oui, alors, il y a des bons côtés dans la vie, mais il y a aussi des moments de galère, il y a aussi des moments où je n'ai pas envie de publier, je n'ai pas envie d'être là.

Speaker 2:

Je ne suis pas maquillée.

Speaker 1:

je ne suis pas alliée, tu vois, parce que le problème, en fait, les, les réseaux sociaux font en sorte que les influenceurs, bon, on les appelle les influenceurs, mais en réalité, ce sont des produits marketing.

Speaker 1:

Les humains deviennent des produits parce qu'eux-mêmes tombent dans ce jeu-là. Pourquoi Ils tombent dans ce piège? Je les considère comme des victimes. Ils tombent dans ce piège tout simplement parce qu'il n'y a pas une margine. te proposer un contrat à 30 000 euros, tu te dis oui, je suis un produit, il n'y a pas de problème. Mais il faut être fort, il faut vraiment être aligné et droit dans ses baskets pour être capable de montrer son image tout en transmettant un bon message.

Speaker 2:

Totalement, mais il faut être solide.

Speaker 1:

Si vous vous sentez solide, montrez-vous.

Speaker 2:

Après, ce qui est bien, entre guillemets, c'est que Donald et moi, on est sur la même longueur d'onde. On ne veut pas se montrer, c'est ça, on ne veut pas se montrer. Le seul truc, c'est qu'on sait très bien que si, admettons, on, si admettons, on n'en est pas encore là du tout, on n'est vraiment pas là. Mais si, admettons, la page explose ou quoi que ce soit et tout, à un moment donné, on va avoir une limite, parce que ce que l'on propose, c'est un podcast, c'est pas une page internet, c'est pas, comme toi tu comprends, Pour que les gens aillent écouter.

Speaker 2:

Les gens aiment beaucoup écouter quand ils voient les personnes. Et il y a beaucoup de gens qui m'ont dit je suis allé sur l'épisode, je suis allé sur Youtube et tout. Même si je fais qu'écouter le podcast, parfois, j'aimerais juste voir c'est quoi vos expressions faciales quand vous dites ça, les questions, etc. Mais pour l'instant, honnêtement, on préfère rester sur nos voix et peut-être qu'un jour, si on se retrouve dans la même ville parce que c'est aussi également ce dilemme-là si on se retrouve dans la même ville exactement.

Speaker 2:

peut-être qu'on irait vers là.

Speaker 1:

Ben écoute En tout cas, si vous pouvez, moi je vous encourage. Non mais c'est vrai. Je prends juste un exemple le grand podcaster américain Jay Shetty, enfin Shelly, Jay Shetty, Shelly, je pense c'est charlatan c'est un charlatan en tout cas, non, c'est pas charlatan. Je l'aime beaucoup.

Speaker 2:

T'as le droit de l'aimer mais il faut quand même savoir d'où il vient, c'est vrai c'est un charlatan un petit peu, mais bon, écoute, après ça tu pourras couper du podcast d'où il vient. Non, mais c'est c'est vrai. Bah, c'est un charlatan un petit peu quand même, mais bon, écoute, c'est pas vous après ça, tu pourras tomber du podcast, ouais?

Speaker 1:

ouais, c'est pas grave, mais euh ok, mais en tout cas, si vous vous sentez de de montrer votre image, en tout cas, moi je te connais et je sais que tu es aligné avec ton message et que ça ne serait qu'un peu. Ça serait une plus-value que de montrer ton image.

Speaker 2:

Oui.

Speaker 1:

Donc, en tout cas, faites les choses, chaque chose en son temps. Là, votre podcast, vous êtes encore dans vos débuts. Vous voyez que ça commence à prendre tout doucement à toucher de plus en plus de monde et c'est sûr qu'à un moment donné, il faud. Vous ferez juste de temps en temps, deux, trois petites stories pour qu'on voit quand même qui est derrière, tout en gardant votre lit éditorial qui est de ne pas montrer votre visage. Soit vous déciderez d'être totalement comme les Daft Punk c'est vrai, on ne sait pas à quoi ils ressemblent et c'est des super stars.

Speaker 2:

Quand même, mais ils ont arrêté leur carrière, mais en tout cas en tant que Daphne. On ne sait pas si ils se sont recyclés en tant que individuels en montrant leur visage, mais c'est totalement vrai, les deux schémas fonctionnent.

Speaker 2:

Totalement, totalement. En tout cas, ça clôt notre première partie, juste pour vous prévenir, tout le monde qui écoute, on va refaire un autre podcast, par rapport à Ingrid, un peu plus allé du côté spirituel, comme elle a plus ou moins teasé, parce que je pense que c'est une partie qui peut être très intéressante, d'autant plus que c'est quand même vaste, ce sujet-là. Et, comme tu l'as expliqué, c'est que Dr Sebi aussi le disait, on ne peut pas soigner son corps si on n'a pas soigné son âme. Donc, c'est, c'est très important de donner les deux. On va aller vers, vers la deuxième partie qui va, une deuxième partie du podcast qui s'appelle le j'aime, je m'en fous, je m'en fous pas. Donc, je vais proposer cinq sujets d'actualité en lien avec ce dont on a parlé, à savoir, justement, la femme noire, la médecdecine, etc. Et je suis en train de me dire si tu t'en fous, tu t'en fous pas, d'accord, d'accord.

Speaker 2:

Le premier sujet, c'est le fait que les femmes noires en UK, donc au Royaume-Uni, ont des problèmes d'acceptation pour l'intégration dans les urgences. Le deuxième, c'est beaucoup de femmes noires aux Etats-Unis trouvent que, sur leur grossesse, il y a le consentement qui n'est pas demandé sur certains tests qui sont faits. Le troisième, c'est, encore une fois aux Etats-Unis, il y a beaucoup de femmes noires qui sont faits. Le troisième, c'est encore une fois au Royaume-Uni. Il y a beaucoup de femmes noires qui se voient refuser des antidouleurs quand elles disent qu'elles ont mal ou pour x ou y raison d'accord quatrième, des diagnostics qui sont faits de cancers, qui sont faits chez les femmes noires.

Speaker 2:

Donc, c'est assez basse. Dernier, c'est la disparition de la répartition des initiatives liées au cancer chez les femmes, entre les femmes noires et les autres femmes. Ce serait quel sujet? Je sais c'est assez chaud, mais quel sujet tu serais plus intéressée à ce qu'on discute. Je te le répète.

Speaker 1:

Non, c'est bon, je m'en souviens.

Speaker 2:

Lequel.

Speaker 1:

Le sujet des antidouleurs.

Speaker 2:

Ok, donc, ça, en fait, ça, c'est un rapport qui a été fait au Royaume-Uni, qui est sorti dans le journal The Times Donc, c'était faux au Royaume-Uni, mais c'est sorti au Times et qui explique que, en fait, 25% des femmes noires qui subissent de la discrimination à la maternité Donc, à la maternité parce que, après, tu vas me dire si c'est ça ton expérience parce qu'elles expliquent qu'elles ont des douleurs assez fortes. Et il y a aussi le témoignage des aides-soignantes qui expliquent que, la plupart du temps, quand elles demandent à leurs patientes la gravité ou l'échelle de la douleur, elles ont des douleurs supérieures à 2 à 3 fois supérieures à celles de la femme blanche, enfin, d'après leur échelle, mais par contre, elles reçoivent 4 fois moins d'antidouleurs. Ouais, ça, c'est au niveau de la grossesse. Ça, c'est quelque chose que j'avais déjà vu. Ça, c'est quelque chose que j'avais déjà vu. Mais c'est une étude qui vient de sortir. C'est sorti le 19 juillet 2025, waouh, ouais, il y a pas longtemps non, c'est très, très récent.

Speaker 2:

donc, c'était une étude qui a été commanditée par le NHS et donc ils expliquaient que les femmes noires donc le denied pain relief dans les maternités, et ce n'est pas que inhérent à un seul hôpital, ça a été inhérent à plusieurs hôpitals dans tout le Royaume-Uni.

Speaker 1:

D'accord, écoute, c'est intéressant. Ce sujet, de toute façon, comme tu l'as dit, est d'actualité. C'est très intéressant. Je veux juste expliquer que j'ai travaillé avec une amie qui s'appelle Anna, qui est doula, et elle a créé une page Instagram qui s'appelle Samadoula Et, en fait, ce sujet, c'est typiquement le sujet qu'elle traite, parce qu'elle a créé une formation d'accompagnement sur afficher à l'afro-occidental, expliquer comment ça s'appelle Une formation d'accompagnement sur accoucher à l'afro-occidental, pour expliquer, en fait, quelle est l'approche de, enfin, comment les femmes noires accouchent, en gros, et te préparer à accoucher quand tu es une femme noire. Parce que elle, elle est vraiment à fond sur ce sujet de disparité de traitement des femmes noires et des femmes blanches dans le système de santé occidentale. J'ai fait sa petite pub, mais c'est quand même très intéressant. C'est très important ce qu'elle fait. Donc, du coup, moi, je pense qu'il y a plusieurs. C'est un facteur, ça, c'est un miroir de la société Et c'est un miroir de ce que la femme noire représente dans la société.

Speaker 1:

Premièrement, il y a le phénomène de la angry black woman la femme, noire qui est toujours en colère, qui parle toujours trop fort, qui est toujours une drama queen. Donc, du coup, on a toujours cette connotation que chez vous, les femmes africaines, vous faites toujours beaucoup de bruit. Quand quelqu'un meurt, vous pleurez fort. Quand vous avez des débats intimes, vous faites du bruit très fort, Donc dans l'inconscient collectif une femme noire est toujours dans le Comment dire.

Speaker 1:

Je cherche mes mots dans le Dans l'acting Tout est dans l'extrait, donc, forcément une femme noire qui va venir te dire qu'elle a mal. tu vas seulement imaginer la maman qui dit Voyons, voyons, j'ai mal. Tu ne la prends pas au sérieux. Donc, premièrement, il y a ce phénomène de la angry black woman. Deuxièmement, ça remonte aussi, ce phénomène, tu vois, dans la tension collective de la femme noire forte. On est toujours représenté comme étant des femmes noires fortes. On porte, on porte tout, on supporte tout. On peut avoir 10 gosses parce que les femmes en Afrique, elles ont plein d'enfants et elles accouchent toutes naturellement. Donc, toi, tu viens pleurer quoi? ta mère a eu 8 enfants. Donc, comme nous, les femmes noires, on est considérées comme étant des femmes très fortes. On considère qu'on peut se supporter plus facilement. Donc, un médecin même, c'est pas forcément. Alors, il y a des bons et des mauvais médecins. Tu peux même te retrouver face à un bon médecin qui va se dire comme son, on est driveé par notre inconscient, faut le savoir. On est driveé par notre inconscient.

Speaker 1:

98% des choses qu'on fait sont inconscientes Donc un médecin va voir une femme noire qui va pleurer et une femme blanche qui va pleurer, il va se dire Oh la la, la femme blanche, la petite prune qui souffle. Il faut vite lui donner des petits calmants pour l'apaiser parce que elle ne supporte pas. La femme blanche est pure et fragile, alors que la femme noire, on est forte et féroce Dans l'inconscient collectif. C'est comme ça qu'on est perçu, donc forcément une femme noire qui va te dire qu'elle a mal, elle est forte, elle va supporter, et c'est ça en fait, comme on ne fait pas ce travail inconscient là, malheureusement. Et puis, en plus, on est dans un système de santé qui n'est pas conçu pour nous non exact, mais en fait, c'est un peu.

Speaker 2:

C'est une analogie qui est assez farfelue, mais c'est un peu comme les gens qui disent que le système de justice fonctionne. Le système de justice fonctionne entre guillemets en théorie, parce qu'il est quand même appliqué et renforcé par des individus qui vivent une réalité individuelle et une réalité collective. Et c'est un peu la même chose, justement, dans le système de santé. Techniquement, ok, les médecins sont supposés sauver tous leurs clients, ils ont leur serment d'hypocrite qui a été fait, etc. Cependant, les médecins, c'est des individus et c'est également un collectif, à savoir, on sait très bien qu'il y a beaucoup de médecins. Quand ils font de la recherche, ils ont pas forcément les moyens, ils sont subventionnés par des laboratoires, ils sont subventionnés par des groupes pharmaceutiques, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Donc, il y a quand même cette réalité-là qu'on ne peut pas enlever. Et, comme tu l'as dit, justement, dans notre inconscient collectif, il y a ce côté de la femme noire est une femme forte.

Speaker 1:

C'est ça. Il y a un autre truc que je voudrais dire que le problème je trouve chez les médecins aujourd'hui, dans les études de médecine, c'est qu'à force d'avoir trop de connaissances et trop d'informations, la personne se croit au-dessus. Tu vois déjà, il y a le sujet social, les classes sociales. Un médecin est au-dessus de la classe sociale, donc, inconsciemment dans son cerveau, il sait qu'il est au-dessus de 80% de la population dans son pays. Donc, quand tu vas venir lui dire quelque chose, il est très difficile pour qu'un médecin écoute des conseils d'une personne qui n'est pas du même grade que lui, parce qu'il le considère inférieur. Donc, un médecin, quand il va aller soigner un patient, d'autant plus une femme noire.

Speaker 1:

donc, non seulement elle n'a pas sa posture socio-professionnelle, mais en plus, au niveau social, elle est encore plus inférieure parce qu'elle est noire. Mais qui est-elle pour lui dire qui est bon ou non? Parce que moi, je l'ai par exemple constaté pour mes accouchements, c'est que les médecins ne t'écoutent pas. en fait, tu leur dis quelque chose, ils ne t'écoutent pas. Tu vas leur dire non, je ne peux pas me mettre sur le dos pendant mes contractions, ça me fait trop mal.

Speaker 1:

Non, non ça ne marche pas comme ça. Ce sont des positions physiologiques. Moi, je te dis que tes positions physiologiques là ne me conviennent pas ça mal, mais comme ils sont dans leur posture de sachant, ils se considèrent, toi, comme étant un réceptacle de l'information. En fait, ce que je te dis là, c'est vraiment très profond, c'est sociétal même leur manière d'apprendre L'apprentissage à l'université, c'est un apprentissage descendant. L'apprentissage moderne, l'apprentissage occidental, les écoles occidentales ont une approche descendante de l'apprentissage, ce qui veut dire que je suis le dominant, tu es le dominé, je suis l'apprenant, je suis le professeur, tu es l'apprenant. Et ça s'applique dans tout ce qui fait qu'ils ne sont pas à l'écoute, en réalité, de ce que le patient dit. Eux, ils sont dans l'analyse de leur. Donc, moi, je vois que tu as mal. Ah, ça correspond à tel chapitre de tel cours, ou ça correspond à tel truc.

Speaker 2:

Tu vois ce que je veux dire ou pas, ils sont pas réellement dans l'écoute. Mais après, en effet, tu l'as précisé, c'est au niveau occidental, parce que tu vois, par exemple, la médecine orientale et la manière dont les médecins sont vus en Chine, elle est différente parce que, juste au niveau, la réalité ou la dynamique économique, avec le médecin, le médecin, quand t'es malade, tu vas pas le payer. Tu vois, en Chine, c'est, tu le payes seulement quand t'es quand t'es en santé, quand t'es en santé par base, tu vois donc, il y a ce côté, il y a ce côté, en effet, qui est différent.

Speaker 2:

Mais merci pour cette première partie, ingrid. On va se revoir très bientôt pour la deuxième partie. Encore merci pour ton temps et j'espère que tu as apprécié cette partie.

Speaker 1:

Franchement, c'était super. Merci de m'avoir invité et que tu m'as écouté.

Speaker 2:

Je sais, t'inquiète pas, En tout cas on continue ça dans la deuxième partie. Exactement, merci à toi, exactement, merci à toi, merci à toi.

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